Puricelli : "Repartir de zéro"

Par Rugbyrama
  • julien puricelli bayonne 2010-2011
    julien puricelli bayonne 2010-2011
Publié le Mis à jour
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En Top 14, Bayonne reste sur trois défaites de rang, dont deux à domicile. Désormais neuvièmes du classement, les Basques sont à la recherche d'un succès, pour recoller avec le peloton de tête. Mais samedi au Racing, il sera surtout question de se rassurer selon le troisième ligne Julien Puricelli.

Malgré une victoire à domicile contre les Harlequins, l'Aviron bayonnais a perdu au Connacht (13-16) le week-end dernier. Quel bilan tirez-vous de la trêve européenne ?

Julien PURICELLI : Il est plutôt moyen, forcément, puisque nous avons gagné un match et perdu l'autre. Je ne reviendrai pas sur les conditions particulières de notre défaite en Irlande (terrain pas vraiment conforme, pas d'arbitrage vidéo, erreurs d'arbitrage, ndlr). Disons que désormais, nous remettons les compteurs à zéro.

A quoi vous a servi le Challenge ?

J.P. : Il fallait d'abord renouer avec la victoire et nous l'avons fait, sur notre terrain de surcroît. Les Harlequins nous ont fourni une opposition intéressante et il a fallu faire gros efforts pour s'imposer,alors c'est satisfaisant. Malgré la défaite au Connacht, dans des conditions particulières je le répète, nous avons repris un peu confiance au moment de rattaquer le Top 14. Même si nous avons perdu de peu à domicile contre Perpignan (25-26) et Biarritz (19-22), ces défaites nous ont mis un coup derrière la tête,alors il fallait se rassurer et nous y sommes parvenus. Nous avons de nouveau "la tête à l'endroit" au moment d'aborder une série de trois gros matchs, au Racing-Metro, contre Montpellier et au Stade français.

Cette confrontation face au leader ne semble pas tomber au moment le plus adéquat cependant...

J.P. : Cette année,plus que les autres, tous les matchs sont difficiles et celui-là le sera particulièrement. Le Racing possède de grosses qualités, devant et au niveau physique notamment, et si nous voulons exister, il faudra un investissement maximal de chacun. On ne pourra pas se permettre autre chose si nous voulons faire quelque chose là-bas.

Faire quelque chose signifie-t-il ramener au moins un point de bonus défensif ?

J.P. : Notre objectif ne sera pas forcément comptable. Le but sera d'abord de retrouver la confiance qui, mine de rien, nous a filé entre les doigts lors des deux derniers matchs de championnat. Nous savons qu'il faudra, pour cela, réaliser une performance de très haut niveau et sortir un match plein, être compétitifs pendant 80 minutes pour envisager la suite avec un peu plus de sérénité.

Lors de la 6e journée, l'Aviron bayonnais était leader du classement. Il est aujourd'hui neuvième. Que s'est-il passé ?

J.P. : Il faut d'abord préciser qu'il y a seulement cinq points de différence au classement entre le Racing et nous. Alors il n'y a pas le feu, loin de là. Nous avons perdu seulement d'un point contre Perpignan, de trois points contre Biarritz... Ces matchs auraient tout aussi bien pu nous sourire. Je crois que, globalement, nous avons manqué de maîtrise. Face aux grosses équipes, il faut scorer dès que possible et ça n'a pas été fait. C'est vrai qu'il ne faut pas se laisser distancer au classement. Nous avons perdu six points à la maison et cela a eu un impact dans la tête des joueurs, mais il faut repartir de zéro.

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