Les 10 matchs les plus mémorables : Castres - Perpignan 2012
TOP 14 - La crise sanitaire actuelle a contraint les autorités à stopper toutes les compétitions de rugby en Europe. L’occasion de ressortir les matchs les plus beaux, les plus légendaires, les plus inoubliables de l’histoire du rugby. Troisième rendez-vous mémorable : la rencontre de Top 14 opposant le CO et Perpignan, un jeudi 1er novembre 2012 qui n’avait rien de férié...
"Un joyeux bazar", titrait le Midi Olympique le lendemain de la rencontre. Effectivement, les acteurs de la rencontre le reconnaissaient, ce match de championnat fut d’un spectacle étonnant. À Castres, ce jour de la Toussaint, les 9 000 spectateurs étaient bénis ! Alors que les deux formations se bagarrent pour une place dans les six, on ne s’attend pas à un rendu aussi ambitieux. Dès la première minute, Marc Andreu est lancé par un excellent Rory Kockott côté fermé. James Hook répond au pied après une belle mêlée catalane. Il est aussitôt imité par Kockott. Adrien Planté, très en vue lui aussi, bénéficie des largesses adverses sur les extérieurs et permet aux siens de passer devant.
Les deux équipes jouent les coups à fond et sont davantage portées à bien attaquer que bien défendre. Brice Dulin accélère, trouve la faille dans l’axe et donne pour Brice Mach, bien en embuscade. L’arrière, encore lui, fait du travers avant de s’échapper sur l’aile droite avant la pause. Son prolongement au pied est bien suivi par Kockott.
Vingt dernières minutes cruciales
Le retour des vestiaires voit le même schéma. Les trous défensifs s’observent même dans l’axe, une pénalité vite jouée envoie David Marty sous les perches.
Jusqu’à l’heure de jeu, ces folies et le mano a mano continuent au point de retrouver les deux équipes à égalité. Le duel entre Kockott et Hook se poursuit, à la différence près que ces deux-là sont épaulés, l’un par le drop de Seremaia Baï, l’autre par celui de Mélé. Mais le carton jaune de Guilhem Guirado sera un handicap certain. Planté marque tout en puissance son deuxième essai, pour repasser devant. Mais Hook rate une pénalité décisive (76e) avant que Kockott ne le corrige (38-36, 79e).
Aussi spectaculaire soit-elle, cette confrontation aura donc vu le sacre d’un buteur. Un beau paradoxe, qui traduit aussi la trop grande indiscipline des Catalans. Le pragmatisme castrais est celui aussi qui permettra aux hommes du duo Labit-Travers de soulever le Brennus.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?