Carbonel : "J'ai essayé de me dire que c'était un coup de pied comme les autres"

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TOP 14 - En inscrivant une pénalité à la 83e minute, Louis Carbonel (21 ans) a libéré tout Mayol, et offert le succès à son équipe au bout du suspense (19-18). Sans briller, Toulon recolle à un point du podium.

Rugbyrama : Louis, racontez nous cette 83e minute, et cette ultime pénalité qui permet à votre équipe de s'imposer au bout du suspense...

L. C. : Sur le coup je pensais que c'était Antho' qui allait la prendre (N.D.L.R. Belleau, sorti à la 77e minute), donc je me retourne, je ne le vois pas et je comprends (sourire). Alors je m'y suis collé et j'ai espéré qu'elle passe. Finalement ça l'a fait !

Aviez-vous déjà connu telle situation dans votre carrière ?

L. C. : Non, jamais ! Mais j'en avais parlé avec plusieurs personnes et un conseil revenait : il ne faut pas penser au score et à la minute, mais à son geste. J'ai donc essayé de me dire que c'était un coup de pied comme les autres... C'est sûr qu'il y avait une saveur particulière, tu sentais la pression mais j'ai essayé de me concentrer sur ma routine de buteur.

Voyez-vous directement qu'elle va passer ? Ou avez-vous attendu la confirmation et les drapeaux des arbitres qui se lèvent pour jubiler?

L. C. : Non, dès que j'ai levé les yeux j'ai vu qu'elle partait bien, et que normalement elle allait passer (sourire).

Patrice Collazo nous a confié en conférence de presse que vous alliez conserver le ballon du match...

L. C. : (il coupe) Tout à fait, d'ailleurs je l'ai oublié dans le vestiaire, il faut que j'aille le chercher (rires) !

Que retenez-vous de cette victoire : le résultat, ou le contenu pour le moins poussif ?

L. C. : Paris est une très grosse équipe qui n'est pas à sa place aujourd'hui. Ils nous ont mis beaucoup de pression en première période. Nous avions le soleil et le vent contre, ils ont alors multiplié les chandelles. Nous avons tenté d'écarter, mais nous n'avons pas eu beaucoup de ballons rapides... Ils nous ont mis beaucoup de pression défensive, ce qui nous a perturbé. Puis je pense que nous avons manqué de lucidité dans le dernier quart d'heure. Résultat nous circulions moins en défense, et le Stade français a bien joué les coups, ce qui nous a desservi.

Et donc, que souhaitez-vous garder de ce succès ?

L. C. : La victoire ! Nous avons fait preuve d'un très gros mental. Dans les dernières minutes nous étions dans nos cinq mètres, et la force de cette équipe ç'a été de ne rien lâcher pour aller chercher cette pénalité... Maintenant nous allons devoir corriger certaines choses pour être encore meilleurs dans le jeu.

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