Bordeaux : la question du 8

Au poste stratégique de numéro 8, les Girondins ne disposent finalement que d’un vrai spécialiste, l’expérimenté Louis Picamoles, 35 ans et 82 sélections. À ce sujet nous avons demandé des précisions à Christophe Urios : "Dans notre recrutement, nous avons essayé de jouer la carte de la polyvalence. C’est un vrai choix. On a deux joueurs à ce poste que je considère comme spécialistes, Louis mais aussi Bastien Vergnes-Taillefer formé à ce poste même s’il a été beaucoup utilisé sur le flanc à Colomiers. Mais je savais aussi qu’Alexandre Roumat pouvait occuper cette place. Dans un premier temps, il sera probablement utilisé ainsi. Mais il y a aussi Alban Roussel qui a été beaucoup aligné en deuxième ligne, mais qui est un 8 de formation ; à mon avis, il peut devenir un très bon 8 de Top 14." En parallèle de ce parti pris, le manager de l'UBB doit aussi composer sans ses internationaux.

Des absences à gérer

Les Bordelais ont repris l’entraînement le 26 juillet pour une préparation de cinq semaines, dont un stage à Soustons qui aura lieu la semaine prochaine et les traditionnels Bacchus dont la finale a eu lieu vendredi soir au Casino Barrière de Bordeaux-Lac. Des mini-olympiades essentielles pour la cohésion du groupe.

Mais les Bordelais étaient privés de leurs internationaux, XV de France et moins de 20ans qui ont eu droit à des vacances décalées (Cameron Woki, Romain Buros, Cyril Cazeaux, mais aussi Conor Sa, Mateo Garcia, Pierre Bochaton ou Louis Bielle-Barret).

Manquaient aussi à l’appel, les Argentins Santiago Cordero, Guido Petti Pagadizabal et du talonneur sud-africain Joseph Dweba retenus par le Tournoi sudiste. Tous ces joueurs seront absents pour la reprise du Top 14, c’est ce qui explique les recrutements de l’Argentin Dimcheff ou de l’Italien Mori.

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