Rabeni : "Que de bons souvenirs !"

Par Rugbyrama
  • Seru RABENI - Fidji - Coupe du Monde de Rugby 2007
    Seru RABENI - Fidji - Coupe du Monde de Rugby 2007
Publié le Mis à jour
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Seru Rabeni, le centre de La Rochelle et des îles Fidji, se réjouit d'affronter le XV de France samedi à Nantes, la ville où les Fidjiens avaient battu le pays de Galles lors du Mondial 2007 (38-34), et veut que son équipe propose "de la vitesse" et fasse "le show" contre les Français.

Trois ans après, que reste t-il de la Coupe du Monde 2007 et de votre exploit à Nantes face au Pays de Galles (38-34) ?

Seru RABENI: Que de bons souvenirs, à commencer par cet hôtel (rires). On va jouer dans un stade qui nous a porté chance. Franchement, cela fait partie des gros souvenirs. Et pas seulement pour le rugby fidjien mais pour la nation. Ce jour-là, nous avions battu une grande nation, une équipe respectée. Les Fidji sont un pays avec peu de ressources, les gens se sont donc reconnus à travers notre équipe. Vous savez que chez nous, à l’occasion de meetings, on montre encore des images de la liesse populaire qui avait accompagné notre exploit. J’espère que le match de samedi pourra s’inscrire également dans l’histoire des Fidji, qu’il s’agira encore de quelque chose de spécial. Maintenant, aujourd’hui, on parle plus de 2011 que de 2007. Nous aimerions franchir un cap, aller encore un peu plus loin que lors de la précédente Coupe du monde. Je dirais même plus: comme toutes les équipes qui y participent, nous avons envie de la gagner !

Avant, il y a ce test match contre un XV français très remanié. Comment prenez-vous le fait que de nombreux titulaires soient laissés au repos ?

S.R : Quiconque joue avec le maillot bleu est forcément un très bon joueur. Si on est sélectionné en équipe de France, c’est qu’on a gagné le droit d’y être. Celui qui est appelé à jouer va vouloir montrer qu’il a sa place, autant que celui qui est considéré comme le n°1, comme le titulaire habituel. Ces nouveaux joueurs ont faim, ils vont vouloir montrer ce dont ils sont capables. La France est toujours difficile à jouer, maintenant ils leur arrivent de passer à travers comme face à l’Argentine.

Votre mêlée est considérée comme un de vos points faibles. La France risque de miser sur le jeu fermé...

S.R : Effectivement, depuis plusieurs années, on nous dit souvent que nos avants sont notre faiblesse. Mais je ne veux pas trop m’étendre là-dessus, je ne voudrais pas mettre en colère les joueurs concernés ! A nous de montrer samedi que ceux qui pensent cela ont tort. On va s’attacher à déplacer le bloc défensif des Français, à proposer du mouvement, de la vitesse, à faire le show. Les gens ne retiendront ainsi que nos points forts.

Un mot sur le championnat de France que vous venez d’intégrer cette saison avec La Rochelle ?

S.R : C’est bon d’être dans une équipe capable de battre le champion de France (La Rochelle a battu Clermont en Top 14 le week-end dernier) ! Le Top 14 est un championnat de très haut niveau. La moindre petite erreur peut vous être fatale. Il faut sans cesse rester sous pression. Pour nous, qui sommes une petite équipe, c’est comme si nous jouions une finale chaque samedi ! Il y a en gros cinq équipes qui luttent pour le titre, et cinq autres qui se battent pour le maintien. Donc il y a de l’enjeu pour tout le monde, c’est aussi la raison pour laquelle je prends du plaisir.

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