Phelan : "Oublier Velez"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Le boss des Pumas, Santiago Phelan, veut faire une croix sur le match incroyable qu'avaient livré les siens à Velez Sarsfield en juin dernier, (41-13) afin de se concentrer sur le présent. Pour lui, tout commence samedi face à des Français qui voudront se révolter et effacer cette correction...

Que pensez-vous de l'équipe de France ?

Santiago PHELAN: C'est une très belle équipe, complète dans toutes ses lignes. Elle sera très revancharde après la défaite de juin dernier (41-13, N.D.L.R.) et je crains vraiment sa réaction. Les Pumas ont beaucoup de respect pour les Bleus.

Quels sont les points forts du XV de France ?

S.P: Son paquet d'avants lui a permis de remporter le dernier Tournoi des 6 Nations. Les Bleus sont très impressionnants en conquête. Nous savons à quoi nous attendre. Il va falloir être solide sur nos bases si nous voulons exister à Montpellier.

Quelle est votre stratégie ?

S.P: Mon message, dans la semaine précédant ce match, a été clair : toute décompression nous sera fatale. Il faut oublier le match de Velez et se concentrer sur le présent. Le match de samedi soir sera de toute façon beaucoup plus fermé que le précédent, soyons-en sûrs.

Craignez-vous l'axe Rougerie-Jauzion au centre du terrain ?

S.P: Deux joueurs ne font pas l'invincibilité d'une équipe... Mais c'est un duo très physique. Les Français sont historiquement très forts au centre du terrain. Mais à Buenos Aires, nous étions parvenus à bien les contrer en défense. J'espère qu'il en sera de même samedi soir.

Avez-vous des nouvelles de Juan Hernandez, toujours blessé au dos ?

S.P: Il nous rejoindra à Montpellier dans la journée de samedi. Juan Martin est toujours convalescent. Il se repose à Paris.

Comment ferez-vous pour trancher entre Hernandez et Contepomi à l'ouverture lorsque le numéro dix du Racing-Métro sera de retour à la compétition ?

S.P: Tout le monde me pose la question. Mais il y a trois ans que je suis à la tête de la sélection argentine et je n'ai encore jamais été confronté à cette éventualité ! Vous savez ce qu'on dit : abdondance de biens ne nuit pas...

Votre première ligne, composée de Rodrigo Roncero, Martin Scelzo et Mario Ledesma, est jugée vieillissante. Qu'en pensez-vous ?

S.P: L'expérience de ces trois joueurs n'a pas de prix. Rodrigo, Mario et Martin sont des guides pour nos plus jeunes joueurs. Ils sont indispensables à notre sélection.

Avez-vous craint pour votre place à la suite des deux défaites face à l'Ecosse, en juin dernier ?

S.P: Avant de vaincre les Bleus à Buenos Aires, nous cherchions notre identité de jeu. Les deux matchs contre l'Ecosse avaient été catastrophiques. Notre politique, quand les choses vont mal, est de donner plus, de travailler davantage. C'est ce que nous avons fait avant d'affronter les Français. Et ça a payé.

Quel sentiment la victoire étriquée face aux Italiens (22-16) vous laisse-t-elle en bouche ?

S.P: Ce match nous a permis de lancer quelques joueurs dans le grand bain (le deuxième ligne Galarza, le flanker De Achaval, N.D.L.R.) et c'est bénéfique. Mais notre animation offensive fut assez décevante à Vérone. Nous avons donc beaucoup travailler là-dessus cette semaine.

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