Ducalcon : "Pas peur des Boks"

Par Rugbyrama
  • Luc Ducalcon - équipe de France Ecosse
    Luc Ducalcon - équipe de France Ecosse
Publié le Mis à jour
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Une nouvelle fois l'encadrement du XV de France a décidé de retenir le pilier castrais Luc Ducalcon au sein de sa sélection. Ce dernier vit avec plaisir le fait d'être appelé et souhaite saisir sa chance sous le maillot bleu. Sans aucune peur face aux Sud-africains qu'il affrontera dans dix jours.

Vous revoilà une nouvelle fois sélectionné avec le XV de France. Quel effet cela vous fait d’être systématiquement rappelé par les sélectionneurs ?

Luc Ducalcon : Enormément plaisir évidemment. Je suis vraiment content d’être en équipe de France, même si j’espère que la poisse qui me poursuit depuis mes débuts en bleu va enfin me lâcher. En novembre, je n’avais pas pu honorer ma sélection et je me suis encore blessé pendant le Tournoi. Lorsque c’est arrivé, j’ai accusé le coup : je ne suis quasiment jamais blessé avec mon club et lorsque je débarque en équipe de France, il m’arrive toujours quelque chose. Ce sont les risques du métier, je les accepte, mais je ne les explique pas.

Vous faites parti des joueurs à avoir coupé avec la compétition il y a un moment déjà, comment vous sentez-vous physiquement ?

L.D. : Bien. Très bien. Pendant nos "vacances", nous avons continué de nous entretenir avec Marc Andreu. Aujourd’hui, je me sens frais physiquement et mentalement. Depuis deux jours à Marcoussis, on travaille aussi beaucoup. On a beaucoup couru et cela va continuer jusqu’à notre départ. C’est assez éprouvant, le soir par exemple, je ne rencontre pas de problèmes de sommeil.

Serez-vous prêts pour affronter les Springboks dans moins de 10 jours maintenant ?

L.D. : On tâchera de l’être. L’Afrique du Sud, c’est un très gros calibre. Ce sont des joueurs à la fois costauds et solides et qui savent jouer au rugby. Face à eux, il faut soutenir un gros défi physique imposé et en même temps le rythme de la rencontre qui n’a rien à voir avec ce que l’on connait en France. Avec l’interprétation des nouvelles règles dans l’hémisphère sud, qui avantage leur jeu autour des zones de rucks, ce ne sera pas évident. D’autant qu’ils doivent encore être revanchards de leur défaite en novembre dernier. Après tout cela, vous comprenez que c’est un beau challenge qui nous attend, mais, les Boks ne nous font pas peurs.

Qu’avez-vous emmené avec vous pour cette tournée ?

L.D. : Mon appareil photo est prêt depuis quinze jours ! Je ne connais ni l’Afrique du Sud, ni l’Argentine. C’est un des bons côtés de ces tournées. La saison dernière, j’ai découvert l’Australie, là encore, je vais découvrir deux pays et je compte ramener quelques souvenirs. Sinon, j’ai un peu de musique avec moi, mais ni cartes, ni livres, pendant les temps de repos, je préfère faire la sieste, privilégier les temps de récupération pour mettre un maximum de chance de mon côté si les sélectionneurs font appel à moi.

Vous êtes-vous fixé un objectif pendant cette tournée ?

L.D. : Pas spécialement. J’espère passer un mois de juin satisfaisant avec l’intention de jouer un maximum. Je prendrai bien sûr tout ce que l’on me donne. Je ferai le point après.

Votre tournée se déroule en même temps que la Coupe du monde de foot. Êtes-vous supporter des bleus ?

L.D. : Oui, totalement. C’est encore plus plaisant de se retrouver en Afrique du Sud dans ce contexte de fête. Je crois en l’équipe de France. Elle possède un super effectif et malgré ce que l’on en pense, je trouve qu’elle développe un jeu séduisant. Il ne reste plus qu’à concrétiser ses actions. Mais je suis à fond derrière elle

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