Vernet-Basualdo : "Nous sommes prêts"

Par Rugbyrama
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Samedi, face à l'équipe de France, une sélection argentine constituée de nombreux joueurs du Top 14 promet l'enfer aux Bleus à La Plata. Certains éléments jouent leur place pour la prochaine Coupe du monde. Le talonneur argentin de Toulouse, Alberto Vernet-Basualdo, est même prêt "à mourir".

Vendredi soir, le petit stade de La Plata, une cité dortoir située à cinquante kilomètres au sud de Buenos Aires, sera plein comme un oeuf. Les réservistes argentins ont promis une réception hostile aux Bleus, un enfer de quatre-vingt minutes, une guerre des rucks comme seuls les matchs face aux Argentins peuvent en offrir. L'équipe d'Argentine A, méconnue du grand public, présente pourtant quelques sérieux atouts. Une troisième ligne qui, malgré un déficit de poids évident, demeure très performante dans le jeu au sol ; un triangle 10-12-13 Mieres - Martin-Aramburu - Avramovic estampillé Top 14 et très agressif en défense ; une grinta, enfin, propre aux semi-amateurs du rugby de là-bas.

Vexation, fessée et brimade

"C'est un immense honneur pour nous d'affronter la grande équipe de France, nous expliquait le talonneur toulousain Alberto Vernet-Basualdo mercredi midi. Nous jouons très gros sur ce match, peut-être même notre place dans le squad des Pumas pour la prochaine Coupe du monde. C'est tout sauf anodin. Nous sommes prêts à mourir pour le maillot argentin. Cette rencontre est à mes yeux d'une importance capitale." Mais l'est-elle vraiment pour les Bleus ? Suite au crash du Newlands (42-17), le triumvirat Lièvremont-Ntamack-Retière a choisi de pousser un sévère coup de gueule afin de remobiliser des troupes endormies par une saison à rallonge et repues de titres après un grand chelem colossal.

L'entraînement de mardi matin fut donc, selon l'entraîneur de la défense David Ellis, particulièrement engagé. Le ressort psychologique activé par le staff des Bleus est clair : la vexation, la fessée et la brimade devraient permettre à l'équipe de France de retrouver des couleurs. On conclura néanmoins par ce constat cruel : deux victoires face à l'Argentine A et aux Pumas le samedi 26 juin à Velez-Sarsfield ne suffiront à faire oublier le naufrage du Cap et donner à cette tournée de juin 2010 une fière allure. "La proxima vez" (la prochaine fois), comme on dit, à Buenos Aires...

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