Chabal : "Je ne voulais pas décevoir"

Par Rugbyrama
  • Sebastien CHABAL - novembre 2010 - France
    Sebastien CHABAL - novembre 2010 - France
Publié le Mis à jour
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Titularisé en troisième ligne centre pour la première fois depuis l'arrivée de Marc Lièvremont à la tête des Bleus, Sébastien Chabal n'a pas manqué son rendez-vous samedi contre l'Argentine (15-9). Il a fait partie des Tricolores les plus actifs et les plus en vue de la rencontre. Il savoure.

On a beaucoup parlé de vous à l'issue du match contre l'Argentine samedi. Que retenez-vous de cette rencontre ?

Sébastien CHABAL : Beaucoup de plaisir d'avoir gagné tout d'abord. Même si notre prestation peut être critiquée, en raison d'une animation offensive moyenne notamment, je ne veux pas bouder mon plaisir. Je n'ai battu les Argentins que deux fois lors des sept dernières rencontres alors je voulais en profiter et savourer cette victoire. Mais c'est derrière moi maintenant. Nous avons fait de la vidéo dimanche et analysé ce qui allait et n'allait pas. Ce lundi, nous basculons sur le match contre l'Australie.

Etait-ce un match spécial pour vous, sachant que vous l'avez réussi alors que vous étiez pour la première fois titulaire en numéro 8 sous l'ère Lièvremont ?

S.C. : J'étais surtout content. J'avais dit avant la rencontre que j'étais heureux de revenir à ce poste. Ça prouve que ce que je produis avec mon club tous les week-ends est de qualité. Samedi, je souhaitais rendre à Marc et au staff la confiance qu'ils m'ont accordé en me positionnant en numéro huit. Je ne voulais pas les décevoir. Et je suis très content aujourd'hui.

Content de ne plus être cantonné à ce rôle de perforateur et d'impact player qu'on vous a prêté jusqu'alors ?

S.C. : Oui mais je n'ai fait qu'un match alors les choses ne sont pas arrêtées, loin de là. Et je suis bien placé pour le savoir... Si je dois être remplaçant, je l'accepterai et je continuerai à travailler. Si je dois retourner en deuxième ligne, j'y retournerai aussi avec plaisir parce que l'essentiel est d'abord de servir l'équipe au maximum.

Mais c'est bien en numéro 8 que vous souhaitez vous stabiliser désormais avec l'équipe de France.

S.C. : Oui, je l'ai toujours dit clairement, même quand je jouais deuxième ligne. C'est à ce poste que je m'épanouis le plus.

Qu'est-ce qui vous plaît particulièrement ?

S.C. : Je ne sais pas... Etre numéro 8, c'est la liberté.

Le fait d'avoir été conservé alors qu'Imanol Harinordoquy a été écarté du groupe est une belle marque de confiance de la part du staff. Comment l'avez-vous pris ?

S.C. : Je ne veux pas entrer dans de telles considérations. Je vous laisse les commentaires, c'est votre métier.

Comment expliquer ces lacunes offensives dont vous parliez lors de votre première réponse ?

S.C. : Il faut qu'on trouve des repères communs, qu'on apprenne à se trouver, à mieux se connaître . C'est ce qui nous fera avancer et qui nous manque un peu actuellement. C'est logique compte tenu du peu de temps de préparation dont nous avons bénéficié. Mais je pense que nous rendrons une meilleure copie samedi. Il y avait eu beaucoup de changements dans l'équipe entre les matchs contre les Fidji et l'Argentine (quatorze, ndlr) alors, il y avait forcément des automatismes à retrouver. Et on a beau avoir déjà joué ensemble, ce n'est pas simple quand on a pas été aligné dans la même équipe depuis trois, cinq ou six mois.

Quel bilan tirez-vous des deux premiers matchs, contre les Fidji et l'Argentine ?

S.C.: Nous avions dit que nous voulions remporter les trois rencontres. Même si tout n'a pas été parfait, nous en sommes à deux victoires pour l'instant. Maintenant, il nous reste le plus gros morceau. Nous savions qu'affronter l'Argentine serait compliqué, mais, sans faire injure aux Fidjiens et aux Pumas, l'Australie est au-dessus en terme de jeu, de production et de niveau. A nous d'essayer de gagner ce dernier match pour que cette tournée soit positive.

Sera-ce le match le plus important de la tournée ?

S.C. : Ce sera surtout le dernier.

Que pouvez-vous nous dire des Australiens ?

S.C. : On peut dire qu'actuellement, ils font partie des deux meilleures équipes du monde avec les All Blacks. Ils sont jeunes, enthousiastes, savent faire vivre le ballon et ça se sent dans leurs résultats. J'ai lu dans la presse qu'ils avaient assuré le minimum en Italie mais j'ai surtout vu qu'ils avaient gagné 34 à 12 là-bas. Je ne sais pas ce qu'il vous faut !

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