En adoration devant Toulon, l’impact de Mbonambi… La revue de presse sud-africaine

Par Rugbyrama
  • Bongi Mbonambi (Afrique du Sud)
    Bongi Mbonambi (Afrique du Sud)
Publié le Mis à jour
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XV DE FRANCE - À quelques heures du coup d’envoi de France - Afrique du Sud (21 heures, à Marseille), la presse sud-africaine déclare sa flamme pour la ville de Toulon et met la lumière sur le rôle vital qu’aura à jouer la première ligne des Springboks, et plus particulièrement le talonneur Bongi Mbonambi.

"Regardez attentivement et vous pourrez apercevoir la flotte méditerranéenne ancrée dans le port pittoresque, autour duquel la ville s'est développée depuis le IVe siècle avant Jésus-Christ. La ville est amoureuse du rugby - regardez dans un sens ou dans l'autre, et le plus souvent vous trouverez quelque chose lié au jeu". Par ces mots poétiques, Morgan Bolton donne aux Sud-Africains restés au pays l’envoûtant cadre des Springboks avant d’affronter les Bleus. La bande à Siya Kolisi a passé la semaine à s’entraîner dans les installations du Rugby club toulonnais, pour le plus grand bonheur de Morgan Bolton.

"Ce sont des installations dignes d’une œuvre d’art" écrit la plume sud-africaine. Le journaliste de IOL, un site d’information généraliste, a choisi de se focaliser sur la ville varoise quelques heures avant le coup d’envoi d’une rencontre qui s’annonce brutale. D’autres ont choisi de revenir au jeu et d’évoquer l’importance cruciale de certains Boks.

TOUR DIARY: A toast to the Springboks … but will their merry sojourn in France bear fruit? https://t.co/kpUwDyl2Rl

— IOL Sport (@IOLsport) November 11, 2022

"Ils devront être brûlants pour stopper le géant pack français". Le ton est donné par Ashfak Mohamed, toujours dans le site IOL. Le journaliste parle ici d’Ox Nche, Bongi Mbonambi et Franco Mostert, les trois changements dans le XV de départ de Jacques Nienaber par rapport au premier test-match contre l’Irlande. Mohamed rappelle que Mbonambi avait gagné sa place de titulaire à la Coupe du monde 2019 grâce à sa performance royale… contre la France en 2018, où il avait marqué l’essai de la victoire.

Le journaliste sud-africain écrit également que ce nouveau trio devra pousser davantage les mauls des Springboks. "Même si cela n'a pas toujours semblé être légal, l'équipe à domicile a réussi à "nager" et à entrer parmi les attaquants Bok pour arrêter leurs entraînements. Pour aggraver les choses, l'Irlande a marqué son propre essai de maul par le flanc Josh van der Flier, ce qui aurait blessé l'ego des Boks". Un égo qui pourrait également être mis à mal dans le duel des buteurs, comme l’explique Jake White.

#ICYMI: One of the first things you learn on coaching courses is that there are certain prerequisites you need in a successful team. ?#SouthAfrica #Springboks ?https://t.co/0tSaSHUK9i

— rugby365.com (@rugby365com) November 11, 2022

Le directeur du rugby des Bulls de Pretoria a écrit noir sur blanc ses pensées quant au rôle primordial du buteur, pour Rugby365. "Si vous ne jouez pas à un test-match avec un buteur à ce standard-là, vous allez généralement perdre. Tout manuel d'entraînement vous dira que vous avez besoin de ces écrous et boulons, comme une tête serrée qui peut verrouiller la mêlée, ou un ensemble décent de serrures. Pour cette raison, j'ai été surpris que l'Irlande n'ait pas gagné de plus" analyse l’ancien manager de Montpellier qui ne manque pas de critiquer le jeu des Springboks. "Les Boks n'ont pas particulièrement bien joué, mais surtout, ils n'avaient pas de buteur, ce qui nous a probablement mis de toute façon avec un handicap de cinq points. En fin de compte, nous avons perdu de trois points".

Par Clément LABONNE

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