Ghezal : "Ollivon répond présent"

  • Test match - Karim Ghezal, coentraîneur des avants et Charles Ollivon (XV de France) après le test face à l'Afrique du Sud
    Test match - Karim Ghezal, coentraîneur des avants et Charles Ollivon (XV de France) après le test face à l'Afrique du Sud
Publié le Mis à jour
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TEST MATCH - A Marcoussis, après le premier entraînement de la semaine des Tricolores, le coentraîneur des avants Karim Ghezal a notamment évoqué la montée en puissance de Charles Ollivon, qui sera capitaine dimanche après-midi, face au Japon.

Face aux Springboks, vous avez passé un vrai test dans le combat d’avants…

Tous les week-ends, c’est un test. Mais chaque fois, notre banc de touche à six avants fait de belles différences et nos adversaires commencent à le savoir. Contre l’Afrique du Sud, c’était un match très tactique, très technique et disputé dans une ambiance exceptionnelle.

Comment vivez-vous l’absence d’Antoine Dupont, auteur d’un plaquage dangereux à Marseille et probablement suspendu ce week-end ?

On ne le vit pas comme un coup dur. Ca fait partie du rugby. C’est aussi une opportunité pour un autre joueur de prendre le maillot. On a une confiance absolue en tous nos joueurs. Si demain on fait une phase finale de Coupe du monde sur trois matchs et trois semaines, on pourrait d’ailleurs être confronté à une problématique similaire. Mais on n’en est pas là…

Que pensez-vous des performances de Charles Ollivon, depuis le début de la tournée d’automne ?

Charles répond présent. Il est très bien physiquement et mène ses coéquipiers au combat. En touche, il se partage le travail avec Cameron (Woki) et cela se passe très bien. Mais tout ça est un vrai travail de groupe : avant la tournée, j’avais d’ailleurs demandé à François Cros (blessé) qu’il travaille sur les phases de ruck et nous envoie ses constatations.

Ollivon est-il redevenu ce qu’il était avant sa grave blessure au genou ?

Oui, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais si on doit faire un quart, puis une demie puis une finale, ce que j’espère qui arrivera, on aura besoin de tout le monde : François Cros, Charles Ollivon, Anthony Jelonch, Dylan Cretin, Yoan Tanga et beaucoup d’autres...

Que représente les "datas" dans votre travail ?

J’ai toujours aimé ça. Depuis longtemps, je bosse sur les origines des touches, les rythmes des touches, les vitesses de lift dans l’alignement… Quand on a joué les Blacks, je savais par exemple, grâce aux datas, que leur touches se jouaient dix secondes plus rapidement que celles du Tournoi. J’ai alors dû inculquer aux joueurs une nouvelle façon de travailler, de réagir à la vitesse des Néo-Zélandais. [...] Chaque équipe a ses spécificités et les datas permettent aussi de nous y adapter le mieux possible. C’est aussi un moyen de convaincre les joueurs, de leur donner quelque chose de concret, chiffré…

A quoi vous attendez-vous face au Japon, dimanche après-midi ?

Au Japon, l’été dernier, on a été mené à la mi-temps et plutôt secoués, lors du deuxième test à Toyota (15-20) : là-bas, si Yoram Moefana ne met pas la main sous le ballon quasiment aplati par l’attaquant japonais, on ne parle jamais de la série de victoires en cours…

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