Duel de centenaires entre Farrell et Retallick

Par Rugbyrama
  • International - Owen Farrell (Angleterre) et Brodie Retallick (Nouvelle-Zélande).
    International - Owen Farrell (Angleterre) et Brodie Retallick (Nouvelle-Zélande).
Publié le Mis à jour
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TEST MATCH - Cela fait partie des belles histoires du rugby. Ce samedi à Twickenham, le capitaine anglais Owen Farrell et le deuxième ligne néo-zélandais Brodie Retallick fêteront leur centième sélection lors d'un duel entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande. Un chiffre symbolique pour deux monstres du rugby.

Ils font tous les deux partie des joueurs emblématiques de leur pays. Deux monstres qu'on ne présente plus et qui feront, à coup sur, encore partie des grands noms de ce sport dans les décennies à venir. Owen Farrell et Brodie Ratallick vont vivre un moment spécial ce samedi à Twickenham. À l'occasion de la rencontre entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande, les deux joueurs de 31 ans vivront leur centième sélection avec le maillot de leur pays. Une marque symbolique, qui force le respect et l'admiration. "Farrell est le meilleur joueur avec qui j'ai joué", louait par exemple Chris Robshaw, légende de Harlequins et capitaine aux 66 sélections avec le XV de la Rose.

L'ouvreur anglais, très souvent replacé au centre avec le XV de la Rose, deviendra ainsi le troisième joueur de l'Angleterre après le demi de mêlée Ben Youngs (119 sélections), remplaçant samedi, et le pilier Jason Leonard (114 sélections), qui a pris sa retraite en 2004. "C'est un bel accomplissement. Il rend meilleure chaque équipe pour laquelle il joue. C'est un grand compétiteur", reconnaissait le sélectionneur de l'Angleterre, Eddie Jones. En plus de ses qualités sur le terrain, qui ne sont plus à prouver au vu de son palmarès, Farrell est une "gueule" comme on en fait peu dans le rugby. Adulé en Angleterre, détesté partout ailleurs à cause de son air de sale gosse, le génie est une figure marquante du rugby des années 2010.

Rettallick - Whitelock, deuxième ligne historique

Il ne manque au final qu'un seul trophée majeur au palmarès impressionnant de Farrell : le titre mondial. Passé si près en 2019, il aura l'occasion dans moins d'un an de compléter son armoire à trophée, en France. Pour Retallick par contre, la Coupe du monde est déjà à la maison. Avec les All Blacks en 2015, au sein d'une génération en or - peut-être la meilleure de l'histoire - le deuxième ligne a goûté au trophée Webb Ellis. Meilleur joueur du monde en 2014, il sait ce que cette 100e cape représente : "Cela a pris un peu de temps, mais je suis fier et c'est génial d'être toujours là et de pouvoir encore représenter le pays et le maillot".

Tellement important qu'il fait partie des meubles chez les Blacks et qu'il représente la longévité aux côtés de Sam Whitelock. D'ailleurs, Retallick et Sam Whitelock établiront samedi un nouveau record mondial de 64 tests débutés ensemble en deuxième ligne, le précédent record de 63 étant détenu par les anciens internationaux sud-africains Bakkies Botha et Victor Matfield. Si Farrell n'est que le troisième anglais à passer la barre des 100 capes, Retallick a encore quelques matchs à jouer pour intégrer le top 10 des Néo-Zélandais les plus séléctionnés.

Il est le douzième All-Black à compter 100 sélections. Suspendu après un geste dangereux contre le Japon, Retallick fait son retour pour le match en Angleterre, ce qui fait que Scott Barrett recule en troisième ligne. La rencontre entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande se jouera samedi à 18h30 et elle promet d'être exceptionnelle.

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