Les Bleus ont-ils une chance ?

  • Anthony Belleau - France
    Anthony Belleau - France
  • Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
    Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
  • Jacques Brunel (France)
    Jacques Brunel (France)
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Habitués des tournées calvaires en fin de saison, les Français se frotteront en plus, cette année, à ce qui se fait de doublement mieux sur la planète : les All Blacks, double champions du monde en titre. Peine perdue ?

Les Bleus jouent la prudence. Sans s'avouer vaincus d'avance, mais conscients de la difficulté de la tâche qui les attend. "Un match en Nouvelle-Zélande laisse des traces, aussi bien physiques que mentales, confiait Rémy Grosso pendant la semaine. C'est le pays du rugby. C'est une chance de pouvoir défier les Blacks chez eux et je serai très content de le raconter plus tard à mes petits enfants. Je ne prends pas ces matchs comme une fin en soi mais c'est quelque chose dont je suis très fier. Après je n'espère pas leur raconter que c'était une tournée cauchemardesque !"

Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017

Chez les Blacks, le risque est réel. La défaite est la norme, la victoire un exploit. Si on ajoute à cela que les Bleus n'ont plus battu la Nouvelle-Zélande depuis dix rencontres et qu'ils déplorent, encore une fois, la classique avalanche d'absences de fin de saison (Poirot, Guirado, Ben Arous, Vahaamahina, Iturria, Picamoles, Lauret, Y. Camara, Machenaud, Lopez, Vakatawa, Dulin...), on comprend que le péril est immense.

Des raisons d'y croire

Les Bleus ne s'avancent pas pour autant en victimes expiatoires. "On n'est pas là pour jouer petit bras car sinon, ce n'est pas la peine d'aller sur le terrain, poursuivait Grosso cette semaine. On est tous des compétiteurs même si on est conscient que cette équipe, qui va jouer chez elle, est impressionnante et sûre de ses forces depuis de nombreuses années. On va essayer de les embêter au maximum. On ne va pas fanfaronner mais on n'est pas abattu et on ne vient pas pour perdre trois matchs".

Devenu le socle de l'équipe de France version Brunel, la défense peut offrir quelques certitudes. "La meilleure ligne de défense du monde" dit même Steve Hansen, le sélectionneur des Néo-Zélandais, dont on peut toutefois penser qu'il assure là une communication de semaine assez classique.

Jacques Brunel (France)
Jacques Brunel (France)

Les Bleus, d'habitude en bout de course au mois de juin, pourront également s'appuyer cette fois sur un groupe globalement frais (repos et préparation physique depuis un mois), quand les All Blacks sont sur une dynamique inverse (en plein milieu du Super Rugby et avec beaucoup de blessés à déplorer). Le coup, dès lors, peut être jouable. Pas facile. Mais jouable.

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