Sanchez, la "menace numéro 1" des Pumas

  • Four Nations - Nicolas Sanchez (Argentine) contre l'Afrique du Sud
    Four Nations - Nicolas Sanchez (Argentine) contre l'Afrique du Sud
  • Xv de France - Camille Lopez
    Xv de France - Camille Lopez
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TEST MATCH - L’équipe de France a tout à craindre de son deuxième test de novembre face à l’Argentine. Notamment de Nicolas Sanchez, ouvreur et leader technique des Pumas. Camille Lopez et Baptiste Serin, qui ont évolué avec lui à l’UBB, garde le souvenir d’un joueur brillant et particulièrement dangereux.

L’Argentine a fait tomber l’Australie et l’Afrique du Sud cette année et le XV de France ne l’a plus battue sur son sol depuis 2012. Impossible, dans ce contexte, de ne pas avoir peur de ces Pumas retrouvés à moins d’un an de la Coupe du monde. Et un peu plus encore de leur leader technique, Nicolas Sanchez (30 ans, 72 sélections), véritable chef de meute et maître à jouer la neuvième nation mondiale. Rien à voir avec celui qu’il était lors de sa première expérience en France, à l’UBB (de 2011 à 2014), où il évoluait aux côté de l’actuelle charnière titulaire du XV de France.

"Je ne suis pas étonné de son évolution car j’ai vu toutes ses qualités au quotidien, glisse Camille Lopez à propos de son ex-concurrent à l’ouverture en Gironde de 2011 à 2013. C’est vrai qu’il a eu du mal à s’acclimater à Bordeaux. Il était jeune et quand on débarque dans un nouveau pays, l’adaptation n’est pas toujours évidente. Il a manqué de confiance à l’UBB mais il était déjà étincelant dès qu’il jouait avec l’Argentine. Je connais sa qualité, il est la plaque tournante de cette équipe et il faudra grandement s’en méfier". Celui qui fait bien jouer les Pumas mais qui sait aussi marquer, comme en témoigne ses quatre essais marqués lors du dernier Rugby Championship.

Xv de France - Camille Lopez
Xv de France - Camille Lopez
Je l’ai toujours badé

Baptiste Serin s’est éveillé au rugby professionnel avec Sanchez et Lopez : "J’ai commencé ma carrière avec les deux ouvreurs qui seront sur le terrain samedi, sourit le demi de mêlée et buteur des Bleus. En ce qui concerne Sanchez, je l’ai toujours badé car il a cette faculté à être très bon techniquement et à voir le jeu. Il fonctionne à l’affect et a besoin de confiance, ce qu’on ne lui a jamais trop donné à Bordeaux. Il faut dire que Camille était tellement bon à ce moment-là qu’on ne pouvait pas l’enlever de l’équipe".

Et Serin d’aller un peu plus loin encore dans son éloge : "J’ai toujours aimé Nicolas et il démontre aujourd’hui qu’il est un super numéro 10, pour moi le plus complet au monde. Il est fort dans le jeu au pied, très bon dans l’animation, il ne s’échappe pas en défense…C’est un sacré joueur et il est pour moi la menace numéro 1 de l’Argentine. Il faudra donc s’en méfier grandement et tenter de lui mettre beaucoup de pression".

Ce que les Bleus n’avaient pas suffisamment fait il y a 4 ans, lors de la dernière venue des Pumas sur le sol français. Ses trois drops marqués ce jour-là résonnent encore dans les travées du Stade de France. L’histoire se répètera-t-elle samedi à Lille ? On dit qu’un homme averti en vaut deux.

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