Les Blacks, en toute décontraction

S'ils n'en avaient pas l'habitude, même une veille de match et, in fine, s'ils n'écrasaient pas tout ceux qui se couchent sur leur route, on se serait dit que les All Blacks jouaient une partition un rien suffisante, ce vendredi. Détendus, c'est le moins qu'on puisse dire, les hommes de Steve Hansen ont répété quelques gammes, dans le vent du Westpack stadium de Wellington. Avant de jouer la carte de l'amusement. Quelques drops pour les avants, des étirements pour un autre petit groupe et, finalement, une décontraction étonnante qui surgissait de leur passage au stade.

Passé devant la presse quelques minutes auparavant, le capitaine Sam Whitelock rassuré tout son monde : les Blacks seront prêts. "Durant cinquante minutes au premier test-match, les impacts étaient plutôt violents. Nous ne l'avons pas oublié. Nous n'avons pas oublié non plus que, pendant cette période, nous n'avons pas pu mettre en place le rugby souhaité. C'est l'axe de notre deuxième match : réussir l'entame"

Sonny Bill et Piri Weepu en guest stars

Une fois passées ces obligations, plus protocolaires que réellement décisives, Sam Whitelock et ses coéquipiers se sont longuement prêtés au jeu des autographe. Dans les tribunes, quelques centaines d'enfants avaient été conviées à assister à l'entraînement du capitaine dans son intégralité. Les All Blacks, dont Sonny Bill Williams qui devraient retrouver les terrains la semaine prochaine, les ont alors rejoints. Pour signer des ballons, des maillots, prendre des selfies ou simplement discuter. Parmi les visiteurs, également, un certain Piri Weepu, venu en famille.

Les enfants dans leurs bras, All Blacks ont accordé une grosse demi-heure à leur public. Supérieurs sur le terrain, ils le sont aussi sur l'accessibilité à leur public.