Jelonch : "Si on donne le meilleur, on ne prendra pas de fessée"

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous, au moment de débuter cette tournée d'automne ?

Anthony Jelonch : Je suis très heureux d'avoir été appelé à Marcoussis. A l'époque où j'évoluais encore chez les jeunes, je fréquentais plutôt les terrains secondaires du CNR... Aujourd'hui, je côtoie sur le terrain principal des mecs que je regardais encore à la télé il y a quelques années. C'est très motivant.

Ce groupe France, décimé par les blessures, semble très ouvert...

A. J. : Il y a beaucoup de nouveaux, en effet. Sur le terrain, nous aurons moins d'automatismes que les anciens. Mais nous avons tous appris le plan de jeu. C'est à nous, désormais, de montrer ce que l'on vaut.

Que vous inspire cette équipe néo-zélandaise ?

A. J. : Je ne vais rien vous apprendre... C'est la meilleure équipe au monde. Mais si l'on envisage la défaite avant même d'avoir disputé le premier match, mieux vaut arrêter tout de suite... Dans la mesure où nous donnons tous le meilleur de nous-mêmes, on ne prendra pas de fessée.

Que représente à vos yeux la Nouvelle-Zélande ?

A. J. : Affronter les All Blacks est un rêve de gosse... Pour moi, ils représentent le summum du rugby mondial. Je les badais à la télé, je les bade encore mais il faut désormais les battre.

Le président de la fédération Bernard Laporte a fixé un objectif de trois victoires en quatre matches. Cela est-il réalisable ?

A. J. : Oui, je crois. Moi, j'attaquerai en tout cas les quatre matches pour les gagner, tous !