Trois raisons de croire au miracle pour les Bleus

  • Rabah Slimani - XV de France - 24/06/2017
    Rabah Slimani - XV de France - 24/06/2017
  • Rabah Slimani et d'autres avants français, à l'entraînement, à Marcoussis, le 6 novembre 2017
    Rabah Slimani et d'autres avants français, à l'entraînement, à Marcoussis, le 6 novembre 2017
  • Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
    Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
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TEST-MATCH - Guy Novès a livré ce jeudi la composition du XV de France qui affrontera samedi la Nouvelle-Zélande. Au cœur d'une équipe très jeune et inexpérimenté au niveau international, les raisons de croire à un succès français existent...

La mêlée française

Si Guy Novès a été contraint, en raison d'une multitude de forfaits, de bouleverser la composition de son équipe, c'est essentiellement la ligne de trois-quarts qui a été impactée. De la ligne idéale de Jeff Dubois, l'entraîneur en charge des arrières, le seul poste de demi de mêlée a été épargné, Dupont et Serin étant les premiers choix. En revanche, même si Paul Gabrillagues et Judicaël Concoriet ont été incorporés parmi les titulaires, le paquet d'avants a conservé ses repères. Et c'est tant mieux. Car le défi de la mêlée française s'annonce immense.

Depuis quelques années, les Blacks ont fait de ce secteur de jeu un véritable point fort. Sur la dernière année, ils ont conservé 99 % de leurs introductions. Surtout, cette phase de jeu est une véritable rampe de lancement pour les Néo-Zélandais. Une mêlée dans les 22 mètres adverses se termine, depuis le début de la saison internationale, deux fois sur trois par un essai, souvent en première main. Impressionnant. Les Bleus ont toutefois les moyens de rivaliser, pouvant compter sur Rabah Slimani, probablement le meilleur droitier au monde. Lui et ses partenaires du cinq de devant auront l'obligation de contrarier la double poussées que les Blacks cherchent constamment à imposer pour mieux "scotcher" la troisième ligne adverse. Si ils y parviennent, la défense des Bleus en sera facilitée. Dans le cas contraire...

Rabah Slimani et d'autres avants français, à l'entraînement, à Marcoussis, le 6 novembre 2017
Rabah Slimani et d'autres avants français, à l'entraînement, à Marcoussis, le 6 novembre 2017

La défense du milieu de terrain

Dans la droite lignée du secteur de la mêlée, la défense du milieu de terrain sera capitale pour le XV de France. De prime abord, l'association Bastareaud-Doumayrou offre de sérieuses garanties. Ces deux-là ont de l'appétence pour l'exercice. A l'ouverture, les capacités d'Anthony Belleau ont également souvent été louées. Toutefois, les Blacks, surtout après une mêlée où ils ont réussi à exercer une double poussée, cherchent à gagner la ligne d'avantage dans l'axe du terrain. En obligeant les troisièmes lignes à rester coller à leurs piliers, ils s'épargnent le risque d'un "contest" et s'offre la possibilité de jouer tout en vitesse.

C'est là que Mathieu Bastareaud intervient. Jeff Dubois, l'entraîneur des trois-quarts tricolores, compte sur la capacité du Toulonnais a ralentir les libérations, voire même à contester les ballons. Un secteur dans lequel il excelle avec le RCT. Sans doute le sélectionneur des Blacks a-t-il d'ailleurs déjà imaginé un plan pour contraindre Bastareaud à plaquer, plutôt que de laisse près de la zone "plaqueur-plaqué". C'est là que la troisième ligne française aura un rôle important à jouer...

Le culot de la jeunesse

Êtres jeune n'a pas que des désavantages. Et "il faut bien démarrer un jour" a dit Guy Novès en conférence de presse. Ce qui nous fait penser que cette jeunesse-là a une carte à jouer, c'est qu'elle semble totalement décomplexée. "Je n'ai rien à perdre" a balancé Antony Belleau en début de semaine. "Pourquoi aurais-je de l'appréhension" a rétorqué Kévin Gourdin interrogé sur son sentiment à l'approche du match contre la meilleure équipe du monde.

Les blacks, justement, parlons-en avec Paul Gabrillagues. "Je ne les connais pas trop", a-t-il confessé timidement. Dans son propos, aucun manque de respect. Juste une pointe d’insouciance. Gabrillagues jouera contre la Nouvelle-Zélande de la même façon qu'il l'aurait fait face à Agen ou Oyonnax : sans s'attarder sur l'adversaire. La légende All Blacks n'a pas atteint la nouvelle génération, encore moins gangrené. Tant mieux. Pourvu, simplement, que le sentiment soit identique dimanche matin au réveil...

Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
Anthony Belleau (France) à Marcoussis le 1er novembre 2017
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