Le pire des revers tricolores face aux All Blacks depuis 2007

La défaite la plus "encourageante"

A défaut d'être sortis vainqueurs de leurs duels, les Bleus ont parfois su tenir tête aux "invincibles" All Blacks au cours de la dernière décennie, allant même jusqu'à les mettre en danger par instants. C'était par exemple le cas le 26 novembre 2016 dernier, à Paris : le XV de France avait offert un magnifique spectacle aux spectateurs du Stade de France, avant de devoir s'incliner les armes à la main, sur le score de 19-24.

Un comportement irréprochable des Bleus tout au long du match qui avait rendu fier Guy Novès très fier de ses troupes : "Je suis très fier du comportement de l'équipe de France et de ses jeunes joueurs. Les Néo-Zélandais nous étaient supérieurs, mais je pense qu'ils n'ont pas trop rigolé. On les a affrontés, par moments concassés", résumait à chaud l'entraîneur de l'équipe de France.

La défaite la plus dure à avaler

Le 23 octobre 2011 restera une date marquée du sceau de la douleur pour tout supporter du XV de France. Au terme d'un match accroché au possible, les Blacks redeviennent champions du monde pour un tout petit point d'écart (8-7). Héroïques en défense puis énormes en attaque, les Bleus regretteront ad vitam aeternam que monsieur Joubert, l'arbitre du match, n'ait pas eu le courage de siffler une pénalité qui leur était due, et qui aurait pu faire basculer le sens de l'histoire.

Une injustice que les partenaires de Thierry Dusautoir, capitaine à l'époque, ont eu bien du mal à encaisser. À chaud, Maxime Mermoz était amer : "on savait très bien qu'il n'allait jamais siffler une pénalité contre eux". Des propos corroborés par Pascal Papé convaincu que "tout le monde voulait que les All-Blacks soient champions".

La défaite la plus terrible

Humiliation, déroute, leçon de rugby...appelez-là comme vous le voudrez mais ce 62-13 encaissé en Coupe du monde 2015 aura marqué les esprits. En 722 matches, jamais les Bleus n'avaient encaissé autant de points. Pis, le score était criant mais logique tellement l'équipe de France n'avait jamais semblé aussi loin du niveau de son adversaire.

Dépassés, les Bleus ont vécu un naufrage, encaissant la bagatelle de 9 essais, croyant subir la réincarnation de Jonah Lomu en voyant Julian Savea survoler le match, et s’arrêtant en quarts de finale. Titulaires ce soir-là, il y a fort à parier que les Guirado, Maestri et compagnie se serviront de cette déroute pour ne plus revivre pareille désillusion. Élément de réponse, samedi 11 novembre pour la première des deux rencontres face à la Nouvelle-Zélande.

Par Johan CAILLEUX