Plisson: "Le challenge ne peut pas être plus beau"

Par Rugbyrama
  • Jules Plisson (XV de France) - 18 juin 2016
    Jules Plisson (XV de France) - 18 juin 2016
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TOURNEE - "Le challenge ne peut pas être beau" pour le XV de France que de battre dimanche l'Argentine chez elle à Tucuman (nord-ouest), "sachant que personne ne s'y attend", a estimé samedi Jules Plisson, capitaine des Bleus pour la première fois.

Comment vivez-vous votre rôle de capitaine, une première pour vous ?

Jules PLISSON: Je le vis très bien, dans un groupe qui ne se connaît pas forcément très bien. J'essaie de faire en sorte que les mecs apprennent facilement le projet de jeu et que des liens se créent facilement. Je n'ai pas forcément été surpris d'être désigné capitaine car je ne m'y attendais pas beaucoup. Et on ne s'était pas la posé la question (de savoir qui serait capitaine) dans le groupe. Mais je l'ai très bien pris, je me suis mis directement dans ce rôle. J'ai d'ailleurs demandé aux entraîneurs qu'ils me l'annoncent vite pour que je puisse leur dire (aux joueurs) assez rapidement les choses que j'avais à leur dire. Je suis quelqu'un qui aime bien prendre la parole, donner des consignes et prendre ses responsabilités. Être capitaine ne me met pas de pression supplémentaire, au contraire. Ça a renforcé ma capacité à parler aux mecs et à donner des consignes, ça me rassure.

Jules Plisson (XV de France) - 18 juin 2016
Jules Plisson (XV de France) - 18 juin 2016

Devez-vous dès lors montrer l'exemple sur le terrain ?

J.P: Quand je suis sur le terrain, j'ai toujours envie de montrer le meilleur visage possible et l'exemple. Après, ouvreur est un poste compliqué, et on ne va pas tout réussir, on fera des erreurs mais il ne faut pas qu'on ait peur de tenter, de créer. Je voudrai montrer, si les mecs sont fatigués autour de moi, que je suis là, debout.

Avez-vous déjà pris la parole devant le groupe ?

J.P: Je leur ai déjà parlé trois fois. Une fois avant l'opposition mardi contre l'équipe locale (le Tucuman Rugby Club) et jeudi, avant et après l'entraînement. Je leur ai dit ce que je ressentais et ce qui était important pour eux : se faire plaisir. On n'a pas non plus le droit de se tromper dans l'engagement et dans notre volonté de produire notre rugby. On ne doit pas être inhibés, personne ne nous voit gagner mais on est conscient que si on met les choses dans le bon ordre, on va faire quelque chose. Le challenge ne peut pas être plus beau que gagner ici, sachant que personne ne s'y attend. Je verrai ce que je leur dirai (avant le match) en fonction de ce que je ressens. Je ne vais pas inventer un discours ou dire quelque chose qui ne me ressemble pas. Je suis persuadé que je vais trouver les bons mots.

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