Dans l'ombre des All Blacks, les Anglais ont tout de même réalisé une année monstrueuse

C'est ce que l'on appelle une année parfaite. En 2016, les Anglais ont réussi la performance de ne pas perdre le moindre match. Arrivé à la tête du XV de la Rose après le fiasco du Mondial 2015, l'Australien Eddie Jones a récolté les fruits du travail de Stuart Lancaster et a dirigé d'une main de maître son équipe. Le bilan ? Un Grand Chelem dans le Tournoi des 6 Nations, une tournée de juin victorieuse en Australie et un nouveau sans-faute en novembre.

Cole et Hartley, joueurs les plus utilisés

Certains osent même les comparaisons avec l'équipe anglaise de 2003 qui avait été sacrée championne du monde après avoir fait le Grand Chelem lors du Tournoi. Mais les hommes de Clive Woodward avaient eux essuyé un échec sur leurs 17 rencontres disputées. Invaincu durant une année civile, le XV de la Rose version 2016 a fait presque aussi bien que la Nouvelle-Zélande 2013 et ses 14/14 mais mieux que la Namibie 1991 (11/11), la Nouvelle-Zélande 1997 (11/11) ou l'Afrique du Sud 1995 (10/10).

Pour parvenir à son année sans défaite, Eddie Jones a utilisé 44 joueurs au total et il est intéressant de noter que les deux seuls qui ont été titulaires à chaque fois sont deux avants : Dylan Hartley (talonneur et capitaine) et Dan Cole (pilier). Avec au moins 11 titularisations, George Ford, Jonathan Joseph, Owen Farrell, Ben Youngs, Chris Robshaw et Billy Vunipola sont clairement installés comme cadres.

Une comparaison peu flatteuse avec les All Blacks

Toujours deuxièmes mondiaux derrière les All Blacks, les Anglais apparaissent comme les seuls sérieux concurrents aux triples champions du monde. Malgré tout, la comparaison entre les deux nations n'est pas très flatteuse. Que ce soit au niveau du nombre de points inscrits en moyenne (32,6 contre 40,1), des points encaissés (17,6 contre 15,8) ou des essais marqués (3,5 contre 5,7).

Mais Eddie Jones et ses joueurs ont marqué les esprits en s'offrant les Australiens, vice-champions du monde en titre et désormais 3e mondiaux, à quatre reprises en quatre confrontations cette année. Pas encore de quoi satisfaire le sélectionneur : Nous sommes actuellement l'équipe numéro 2 dans le monde. Nous voulons devenir la numéro 1. Voilà qui est clair.