Les trois numéros 8, un concept validé et désormais bien ancré dans le projet de Novès

  • Louis Picamoles et Kévin Gourdon (XV de France) - novembre 2016
    Louis Picamoles et Kévin Gourdon (XV de France) - novembre 2016
  • Louis Picamoles (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016
    Louis Picamoles (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016
  • Charles Ollivon (XV de France) - novembre 2016
    Charles Ollivon (XV de France) - novembre 2016
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XV DE FRANCE - Expérimentée en Argentine, l’idée d’une troisième ligne tricolore composée exclusivement de potentiels numéros 8 s’est transformée en certitude forte dans l’esprit de Guy Novès durant cette Tournée. Un principe sur lequel le sélectionneur pourrait demeurer fidèle pour la suite de son mandat.

Nous avons eu des discussions au sujet de la troisième ligne mais pas pour la remettre en question. Le patron des Bleus ne peut pas être plus explicite. Cette troisième ligne estampillée joueurs qui avancent, brevetée cet été dans le laboratoire argentin, porte sa griffe et il n’est plus question d’y toucher. Si elle est reconduite de manière relativement régulière, c’est parce que nous sommes satisfaits du comportement des joueurs qui la composent dans un certain style de jeu, confirme d’ailleurs Guy Novès. En fait, il y a bien plus de discussions avec eux qu’en leur absence.

Sale temps pour les plaqueurs - gratteurs de type Wenceslas Lauret, très utilisé durant le dernier Tournoi des 6 Nations et redevenu celui qui n’est pas invité les week-ends, comme sous Philippe Saint-André. Aux Picamoles, Gourdon et Ollivon (en l’absence de Goujon) de trouver les solutions pour pallier les carences dans le jeu au sol, mis en lumière contre les Wallabies : On a abordé le sujet du combat dans les rucks car on a manqué d’agressivité par rapport à ce que nous a proposé l’Australie, raconte Louis Picamoles. On serait tous satisfaits de récupérer plus de ballons dans ce secteur-là. On a mis le doigt dessus.

Louis Picamoles (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016
Louis Picamoles (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016

Picamoles n’est plus tout seul à avancer

Mais Novès le sait, il ne transformera aucun des joueurs qu’il a choisis en Steffon Armitage. Le choix, assumé, semble d’accepter d’être moins performant au sol et de l’être bien plus debout, ballon en main. Jusqu’à la mise en place du nouveau schéma, seul Louis Picamoles était en mesure d’imposer sa puissance pour gagner des mètres au sein de la troisième ligne française.

Il peut désormais être épaulé efficacement dans ce domaine par ses deux compères, ce qui amène aussi un peu plus d’incertitude pour l’adversaire : Mon jeu m’amène à faire avancer l’équipe et c’est très bien que d’autres en soit aussi capables. Après, que ce soit Kévin ou Charles, ils sont aussi amenés à évoluer en troisième ligne aile en club. Petit à petit, on trouve nos repères ensemble dans le projet de jeu de l’équipe de France, avec les qualités de chacun. On prend pas mal de plaisir à évoluer ensemble.

Charles Ollivon (XV de France) - novembre 2016
Charles Ollivon (XV de France) - novembre 2016

Installés par leur sélectionneur, les joueurs concernés ont reçu une feuille de route afin de parfaire leur complémentarité : On leur a dit ce qu’on attendait d’eux pour qu’ils continuent de faire progresser cette troisième ligne, en tenant compte qu’il y a un certain talent qui a permis au XV de France d’être où il en est aujourd’hui, à savoir proche d’une nation comme l’Australie. La troisième ligne 100% numéros 8, sur laquelle Guy Novès semble beaucoup compter, a donc de beaux jours devant elle.

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