Dublin sera le théatre d'une revanche ô combien brûlante

Par Rugbyrama
  • Joe Moody (Nouvelle-Zélande) face à l'Irlande - Novembre 2016
    Joe Moody (Nouvelle-Zélande) face à l'Irlande - Novembre 2016
  • Rob Kearney et Jamie Heaslip lors du succès historique de l'Irlande face à la Nouvelle-Zélande.
    Rob Kearney et Jamie Heaslip lors du succès historique de l'Irlande face à la Nouvelle-Zélande.
  • Steve Hansen (Nouvelle-Zélande) félicite Joe Schmidt (Irlande)
    Steve Hansen (Nouvelle-Zélande) félicite Joe Schmidt (Irlande)
Publié le Mis à jour
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TEST-MATCH - Battus il y a 15 jours par l'Irlande à Chicago, voyant ainsi leur série de victoires stopées, les All Blacks ont bien décidé de remettre les pendules à l'heure. Cela s'annonce explosif.

Les représailles ou l'incroyable doublé ? Dublin est en tout cas prêt à rugir samedi (18h30 heure française) pour la revanche entre l'Irlande et la Nouvelle-Zélande, deux semaines après la première victoire du XV du Trèfle sur les All Blacks, stoppés dans leur historique série de 18 succès.

Les doubles champions du monde en titre n'ont pas l'habitude de perdre, encore moins deux fois de suite contre la même équipe. La dernière fois, c'était face à l'Afrique du Sud en 2009, une époque où les Néo-Zélandais n'avait encore qu'une seule Coupe du monde dans leur armoire à trophées. Ils en ont depuis ajouté deux pour devenir très probablement la meilleure équipe de l'Histoire.

Rob Kearney et Jamie Heaslip lors du succès historique de l'Irlande face à la Nouvelle-Zélande.
Rob Kearney et Jamie Heaslip lors du succès historique de l'Irlande face à la Nouvelle-Zélande.

Celle-ci est donc tombée, après 18 victoires d'affilée, un record toutes nations majeures confondues, le 5 novembre à Chicago (29-40), face à des Irlandais portés par leur diaspora américaine et le souvenir de leur ancien joueur emblématique Anthony Foley, brutalement décédé trois semaines plus tôt. Le contexte, spécial, sera différent samedi à Lansdowne Road, où le sélectionneur néo-zélandais Steve Hansen pourra par ailleurs cette fois compter sur ses deux totems en deuxième ligne, Brodie Retallick et Sam Whitelock, dont l'absence s'était fait cruellement ressentir sur les bords du lac Michigan.

L'intox de Hansen

Les Irlandais peuvent-ils dès lors rééditer leur performance et battre les All Blacks pour la deuxième fois à l'occasion de la trentième confrontation en 111 ans entre les deux équipes ? Hansen semble le penser, du moins en public, puisqu'il a affirmé que son équipe se présentait avec l'étiquette d'outsider. Il y a juste à se souvenir de Chicago, cela a fait 40-29 et (les Irlandais) ont facilement gagné. C'est un fait et on ne peut discuter les faits, a ainsi déclaré le sélectionneur.

Steve Hansen (Nouvelle-Zélande) félicite Joe Schmidt (Irlande)
Steve Hansen (Nouvelle-Zélande) félicite Joe Schmidt (Irlande)

On n'est pas obligé de le croire, et d'ailleurs son homologue irlandais et compatriote Joe Schmidt n'est pas dupe, trop habitué aux traditionnels jeux d'intox. Je ne pense pas que nous soyons (favoris). Je connais bien Steve. Nous avons produit une bonne performance l'autre jour, mais nous savons tous que la Nouvelle-Zélande sera bien meilleure cette fois, a estimé de son côté l'ailier irlandais Simon Zebo.

Les Néo-Zélandais, qui se frotteront ensuite au XV de France en conclusion de leur tournée européenne, ont principalement ciblé la touche, la défense, la discipline (12 pénalités concédées à Chicago, NDLR) et le jeu au pied courant comme secteurs à améliorer. Ils l'ont déjà fait samedi dernier, une semaine après leur première défaite depuis août 2015, passant leurs nerfs sur l'Italie (68-10). Avec une équipe bis, en prévision de la revanche. Les Irlandais sont prévenus.

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