Les Bleus n'avaient qu'un seul mot à la bouche : "frustration"

  • La frustration du XV de France face à l'Australie - 19 novembre 2016
    La frustration du XV de France face à l'Australie - 19 novembre 2016
  • Sébastien Vahaamahina (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016
    Sébastien Vahaamahina (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016
  • Guilhem Guirado (XV de France) - 19 novembre 2016
    Guilhem Guirado (XV de France) - 19 novembre 2016
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XV DE FRANCE - Le XV de France a chuté pour son deuxième test-match samedi face à l’Australie (23-25). Le faible écart et les faits de jeu ont fait naître beaucoup de frustration chez les Bleus au sortir d’un match qu’ils étaient proches d’enlever.

Comme en 2014 (29-26), le combat du coq et des Wallabies dans l’arène dyonisienne a désigné un vainqueur avec une toute petite marge. Mais la frustration a, cette fois, changé de camp. Les Bleus sont passés tout près, à quelques centimètres même, sur un drop capricieux après la sirène, d’épingler leur premier "gros" sous l’ère Novès. D’autant plus rageant que si Glenn Jackson, l’arbitre neo-zélandais de ce match, n’avait pas connu une petite panne de sifflet sur la mêlée précédent sa tentative, le Clermontois aurait eu une balle de match un poil plus confortable. On s’est tous dit qu’il aurait pu siffler la pénalité mais c’était en fin de match et il aurait fallu une faute très nette pour qu’il siffle, a soufflé à chaud le deuxième ligne Sébastien Vahaamahina.

Sébastien Vahaamahina (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016
Sébastien Vahaamahina (XV de France) face à l'Australie - 19 novembre 2016

M.Jackson avait pourtant été bien plus prompt à dégainer la double peine "essai de pénalité-carton jaune" contre Ollivon en première période, mais un peu moins, il est vrai, à sanctionner un déblayage assassin et sous ses yeux de Naivalu sur Guirado, quelques instants plus tard. On a peut-être été arbitré comme une petite équipe, regrette encore Vahaamahina. C’est d’ailleurs un peu ce qu’on s’est dit dans le vestiaire. Mais que cela nous serve de leçon. À nous de travailler comme une grande équipe et de montrer aux autres grandes nations et aux arbitres qu’on n’est pas loin de ce top niveau.

Le petit dézinguage en règle Guirado. pic.twitter.com/Raq0W7lV1C

— greub (@greub1) November 19, 2016

Bru : "Il aurait été important de valider le travail par une victoire sur une grande nation du Sud"

Les Bleus sont morts à deux petits points, avec des regrets et des "Et si…" plein la tête. Et si moins de points avaient été laissés en route au pied ? Et si Scott Spedding, par ailleurs très généreux dans l’effort et le don de soi, n’avait pas phagocyté deux énormes coups sur l’extérieur dans les dix dernières minutes ? Et si Kuridrani n’avait pas eu cette main extraterrestre dixit Wesley Fofana, pour maîtriser jusqu’au bout le ballon sur le dernier essai australien ? Il y avait la place et vous vous doutez bien que le vestiaire était triste et abattu car on avait envie de confirmer et de s’échelonner face à un top 3 mondial, pestait le capitaine Guilhem Guirado dans la demi-heure qui suivait le coup de sifflet final.

Guilhem Guirado (XV de France) - 19 novembre 2016
Guilhem Guirado (XV de France) - 19 novembre 2016

Et c’est surtout ce point que les Bleus mettront du temps à digérer car faire tomber un titan du bout du monde, pas le plus terrifiant certes mais vice-champion du monde quand même, aurait été un acte fort dans le projet porté par Guy Novès. C’est un sentiment de frustration qui prédomine dans la construction de groupe-là, conclut l’entraîneur des avants Yannick Bru. Il aurait été important de valider le travail par une victoire sur une grande nation du Sud. Et on a effectivement joué une très grande nation. Une autre va se présenter au Stade de France samedi prochain, la plus forte de toutes, et tout le défi de Novès et de ses adjoints sera de transformer cette grande frustration en énergie positive. Et, qui sait, salutaire, face aux terribles All Blacks ?

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