Même sans briller, les Springboks enchainent

  • Pat Lambie, l'ouvreur des Springboks - Italie Afrique du Sud - 22 novembre 2014
    Pat Lambie, l'ouvreur des Springboks - Italie Afrique du Sud - 22 novembre 2014
Publié le Mis à jour
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Face à une équipe italienne peu réaliste, l'Afrique du Sud de Bryan Habana a réussi le coup parfait, opérant notamment sur des contres (6-22). Deuxième victoire de rang pour les Springboks après leur succès en Angleterre la semaine passée.

A une quarantaine de kilomètres de Venise, les joueurs Italiens de Jacques Brunel n’ont pas pris l’eau, loin de là. Malgré un score finalement large en faveur de l’Afrique du Sud (6-22) et trois essais encaissés, les Azzurri peuvent regretter les pénalités manquées et les actions stériles. Au contraire, les Springboks, pourtant largement dominés en mêlée, ont su concrétiser leurs actions dangereuses et ont su aussi punir les Italiens par des contres assassins sur des ballons perdus. Le manque de réalisme italien ajouté à une jeu d’attaque parfois prévisible, en plus d’un ouvreur Kelly Haimona, peu inspiré, coûte un meilleur résultat à la Squadra Azzurra.

Les Italiens sont courageux en défense, très forts en conquête, particulièrement en mêlée, mais manquent quand même cruellement d’imagination en attaque. Alors, oui, ils se sont beaucoup transmis le ballon mais sans jamais percer la défense sud-africaine, si ce n’est sur quelques exploits, encore une fois de Parisse ou de Vunisa, qu’on n’imaginait pas à ce niveau. Ils ont réellement bousculé les Springboks mais leurs attaques se sont cassées régulièrement sur la défense des partenaires de Jean de Villiers. Sans être exceptionnels, ces derniers ont su scorer dans leurs temps forts comme ce premier essai du revenant Oosthuizen mais aussi mettre leur jeu en place comme sur celui de Cobus Reinach, élu homme du match. Et porter l’estocade avec un contre de 80 mètres finalisé par l’ailier du RC Toulon, Bryan Habana.

Malheureusement pour les Transalpins, le rugby ne s’arrêtent pas au "huit de devant". Et finalement, on peut perdre un match en dominant nettement en mêlée, contredisant le fameux "no scrum, no win". Mais Jacques Brunel, l’entraîneur français de l’équipe italienne, n’a pas quinze Sergio Parisse pour créer des exploits à chaque match. Et au vu de la rencontre de ce samedi, on peut penser qu’il aimerait en avoir au moins un dans sa ligne de trois-quarts. Au poste d’ouvreur sûrement…

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