Les 6 choses à savoir sur Eddie Jones, le nouveau sélectionneur de l'Angleterre

• 1. Il n'a jamais joué avec les Wallabies...

Si le CV d'entraîneur d'Eddie Jones est bien rempli, on ne peut pas dire qu'il ait particulièrement brillé lorsqu'il était joueur. Ancien talonneur, il a côtoyé les meilleurs dans les années 80 dans son club de Randwick, comme les frères Ella ou David Campese, mais lui n'a jamais percé au très haut niveau et n'a jamais été sélectionné pour jouer avec l'équipe nationale d'Australie.

• 2. … Mais les a entraînés

En 2001, après avoir fait ses armes comme coach des Brumbies, Jones prend la relève de Rod McQueen et devient le sélectionneur de l'Australie. Son bilan à la tête des Wallabies est mitigé. Ses supporters souligneront qu'il a remporté un Tri-Nations et qu'il a emmené son équipe jusqu'en finale de la Coupe du monde en 2003 (défaite contre l'Angleterre 17-20). Les autres noteront que les deux premières années ont été laborieuses et qu'il s'est retiré en 2005 après une série de 8 défaites en 9 matches.

• 3. Un découvreur de talents

C'est sous sa houlette, lorsqu'il était entraîneur des Brumbies (entre 1998 et 2001) que les George Gregan, George Smith et autres Stephen Larkham se sont révélés. Une génération dorée que Jones a largement contribué à former et qui amènera l'Australie vers un titre de championne du monde en 1999.

• 4. Un flop magistral avec les Reds

Après son départ des Wallabies, Jones prend la tête des Queensland Reds en 2007. Et c'est un échec retentissant. Son équipe est ravagée par les blessures et il ne parvient qu'à arracher deux maigres victoires sur toute la saison de Super Rugby. Jones est viré, alors qu'il avait signé un contrat de trois ans.

• 5. Un acteur clé de la victoire des Springboks en 2007

Malgré la débâcle chez les Reds, Jake White, le sélectionneur de l'Afrique du Sud décide de faire appel à Jones comme directeur technique juste avant la Coupe du monde. Pendant que White assume toutes les responsabilités publiques qui incombent au poste de sélectionneur, Jones fait le travail de l'ombre. Le duo fonctionne à merveille puisque les Springboks remportent la Coupe du monde.

• 6. Il a fait rentrer le Japon dans l'histoire

Après l'Afrique du Sud, Jones fait un saut en Angleterre où il entraîne les Saracens, puis il part pour le Japon. Il commence par y coacher les Suntory Sungoliath, puis prend les rênes de la sélection nationale, pour la mener vers la première victoire de son histoire en Coupe du monde en 2015, contre l'Afrique du Sud.