Watremez: "Il me reste encore beaucoup de travail"

Par Rugbyrama
  • Ivan Watremez - Biarritz Racing - 22 avril 2012
    Ivan Watremez - Biarritz Racing - 22 avril 2012
Publié le Mis à jour
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Le pilier gauche de Biarritz, Yvan Watremez, qui a signé une saison pleine de promesses, a vu ses efforts récompensés par une convocation avec le XV de France pour disputer les deux tests prévus en Argentine. Le pilier, comblé, ne réalise pas encore son sort. Et reste prudent quant à l’avenir.

Comment avez-vous appris la nouvelle ?

Yvan WATREMEZ: Par des textos de félicitations qui me sont arrivés ! Ensuite je suis allé sur internet pour vérifier la nouvelle... J’ai consulté Rugbyrama, puis le site de la FFR... et j’ai vu mon nom ! Je suis très content. C’est une belle récompense. Mais je ne me rends pas compte. Être en équipe de France, c’est le rêve de tout joueur. Cela viendra avec les jours... peut-être que je ne réaliserai qu’au moment du rassemblement des joueurs, ou de la remise de l’équipement.

A qui s’adresse vos premiers remerciements ?

Y.W: A Biarritz ! Je viens de vivre quatre saisons au sein de ce club, c’est Biarritz qui m’a lancé dans le grand bain. J’ai énormément appris au contact de ses dirigeants, de ses entraîneurs, que je remercie plus particulièrement et notamment Jean-Michel Gonzalez qui m’a beaucoup appris. J’ai aussi une grosse pensée pour mes entraîneurs de Pamiers, et de Foix, où j’ai commencé le rugby ainsi que ceux de Toulouse, où j’ai joué en Crabos.

Finalement votre saison est à l’image de votre club, difficile au début et qui se termine en apothéose...

Y.W: Oui... Nous avons vécu des moments très difficiles. Quand ça va mal... les critiques fusent, le climat est tendu. Mais notre début de saison ne reflétait pas la qualité du BO. Nous l’avons prouvé en terminant mieux, avec le maintien, et ce titre européen. Cette sélection est belle, mais ce n’est pas un aboutissement. Je n’ai que 23 ans, je sais que je suis jeune pour un pilier. Il me reste encore beaucoup de travail et de choses à apprendre. J’espère seulement que c’est le début de l’aventure.

Comment les tests physiques étaient-ils organisés à Marcoussis ?

Y.W: Tout s’est déroulé sur une journée et demie. Nous avons commencé par la musculation, puis des mesures concernant l’explosivité au moyens de différents types de sauts. Ensuite nous sommes passés au rapport explosivité-force-puissance, avant de terminer sur un test de course à pied pour mesurer la VMA (la vitesse maximale aérobie, ndlr.).

Vous avez déjà joué contre des Argentins en championnat, vous avez donc déjà un petite idée sur les adversaires que vous rencontrerez en Argentine, non ?

Y.W: (Gêné) Vous allez rire mais... Je suis venu au rugby tard, et je ne connais pas très bien les joueurs de rugby. En général, j’apprends à les connaître en jouant contre eux ! Je me souviens qu’avant le premier derby basque de la saison, tout le monde me parlait de Neemia Tialata (pilier all black de Bayonne, ndlr.)... mais je ne le connaissais pas ! Alors pour ne pas avoir l’air idiot, je suis allé faire quelques recherches sur internet.

Vous pourriez être opposé à Francisco Gomez-Kodela, le droitier qu’a recruté Biarritz en tant que joker médical...

Y.W: Tout à fait ! Je ne sais pas s’il sera sélectionné, mais en tout cas il le mérite à la vue de sa saison avec Biarritz. Après je sais que les piliers argentins sont toujours de sérieux clients... donc je me prépare à gros défi en mêlée fermée.

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