Nallet: "Dans le vif du sujet"

Par Rugbyrama
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Lionel Nallet est satisfait car il estime que le peu de changements (3) apportés au XV de départ entre l'Argentine et les Pacific Islanders va permettre aux Bleus d'insister sur les détails. Mais en bon capitaine, le deuxième ligne castrais se méfie beauc

La victoire face à l'Argentine a dû vous soulager...

Lionel Nallet: C'est certain. Certains joueurs l'attendaient depuis un moment celle-là. Maintenant, il ne faut pas se relâcher. Parfois, une décompression peut arriver après un match à enjeu. C'est pour cela que nous avons évoqué la rencontre face aux Pacific Islanders dès dimanche dans le train vers Paris. On ne doit pas prendre cette équipe à la légère, sinon, on risque d'avoir de gros problèmes. Les anciens ont fait entendre leur voix.

Quelle différence y-a-t-il avec le match de samedi?

L.N: Ça sera beaucoup plus compliqué de défendre contre les Islanders. Il faut qu'on soit très serré en défense. Ils ont des appuis de feu donc si on leur laisse deux mètres... Il faudra monter rapidement pour ne pas les laisser travailler sur leurs appuis. C'est d'ailleurs très risqué de foncer droit sur eux. En un contre un, on risque d'avoir des problèmes. Au niveau du collectif, c'est plus faible que l'Argentine. Mais leurs qualités individuelles, on les connait. On a des joueurs dans le championnat de France qui font mal tous les week-ends...

On parle beaucoup des qualités de leurs arrières, mais devant c'est du lourd aussi...

L.N: Ils sont très puissants. Malgré leurs poids, sur quelques appuis, ils avancent. Il faudra insister peut-être même plus là-dessus que face à l'Argentine. Les Pumas, on les connaissait. Là, c'est différent.

Pour une fois, l'ossature de l'équipe a peu changé avec trois hommes différents. C'est plus simple?

L.N: C'est sûr. Pour le travail, c'est l'idéal. Pour l'Argentine, on s'est vu quatre jours avant et il a eu des petits soucis d'annonce en touche. Là, ça permet de travailler avec les mêmes joueurs. Mais quand je vois qu'en clubs, on a parfois du mal à trouver des automatismes en début de saison malgré une longue préparation, je me dis que ce premier test a été bien géré. Maintenant, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet et mieux travailler nos combinaisons. Nous allons insister sur les détails.

Et sur l'ambiance aussi?

L.N: Oui, les joueurs se connaissent déjà. C'est très sain. Pour un collectif efficace, c'est mieux. La tournée en juin en Australie, c'était l'expérience d'un groupe. Même dans la défaite. Il faut s'en servir. Les tournées sont parties intégrantes de la construction d'une équipe.

C'est la première fois que le XV de France joue à Sochaux. C'est aussi une promotion pour le rugby cette rencontre?

L.N: Oui, ça en fait partie. Généralement, nous sommes bien accueillis dans les régions qui sont moins rugby. Les supporters sont présents et il y a tous le temps des retombées intéressantes. Mais on ne va pas tomber dans le piège du spectacle même s'ils connaissent moins. On fera le match qu'il faut pour gagner.

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