Les Highlanders et les Hurricanes ont montré la voie à suivre aux Chiefs

  • Aaron Cruden, demi d'ouverture des Waikato Chiefs
    Aaron Cruden, demi d'ouverture des Waikato Chiefs
  • Eben Etzebeth (à droite), Stormers - mars 2016
    Eben Etzebeth (à droite), Stormers - mars 2016
  • Leolin Zas (Stormers)
    Leolin Zas (Stormers)
  • Brodie Retallick, deuxième ligne des Waikato Chiefs
    Brodie Retallick, deuxième ligne des Waikato Chiefs
  • Liam Messam, le troisième ligne des Chiefs
    Liam Messam, le troisième ligne des Chiefs
Publié le Mis à jour
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SUPER RUGBY - Comme les Highlanders, les Néo-Zélandais des Waikato Chiefs devront se déplacer en quart de finale. Ce sera en Afrique du Sud, chez les Stormers. Un défi de taille pour les champions 2012 et 2013.

Les Stormers : le poids lourd sud-africain met la marche avant

Les Stormers ont prouvé qu’ils avaient l’un des meilleurs alignements du monde. Une qualité en touche qui ne suffit pas pour renverser toutes les formations du Super Rugby. Mais une rampe de lancement qui permet à cette équipe d’en faire souffrir beaucoup d’autres. Articulée autour de grands leaders de combat, cette formation a tout pour faire mal et pour faire trembler l’hémisphère Sud. Encore faut-il être capable de résister aux assauts adverses.

Équipe-type de la saison : Kolbe ; Zas, De Jongh, De Allende, Van Wyck ; (o) Du Plessis, (m) Schreuder ; Burger, Carr, Kolisi ; Etzebeth, Du Toit ; Malherbe, Ntubeni, J. Van Rensburg.

Eben Etzebeth (à droite), Stormers - mars 2016
Eben Etzebeth (à droite), Stormers - mars 2016

La clef du match : Les Stormers sont capables d’être de véritable poisons dans les zones d’affrontement. Kolisi, Burger, Du Toit, Etzebeth : autant de pénibles et de rugueux. Face aux Chiefs, le fait d’être insupportable ne suffira pas à faire basculer le match. Mais si les joueurs sud-africains ne se montrent pas totalement investis dans les zones de combat, le sort du match est déjà scellé. Ferrailler ? Nécessaire mais insuffisant.

Le point faible : Moins mobiles et moins rapides que leurs adversaires, les Stormers sont comme un poids lourd. Difficile à lancer à plein régime, impossible à arrêter à pleine vitesse. Cette force se transforme invariablement en faiblesse dès lors que l’adversaire impose son propre rythme. Et face aux Chiefs, cela semble inévitable…

La déclaration : La conquête est un secteur dans lequel nous pensons être capable de mettre les Chiefs sous pression. Cela peut-être une zone de domination pour nous (Schalk Burger, capitaine des Stormers).

Leolin Zas (Stormers)
Leolin Zas (Stormers)

L’info en plus : Titulaire indiscutable cette saison, Jean-Luc Du Plessis va manquer à sa formation. Touché à la cheville en juillet, l’ouvreur ne devrait pas être remis pour cette rencontre face aux Chiefs. La malédiction des ouvreurs sud-africains se poursuite cette saison : Pollard, Lambie, Du Plessis ...

Les Chiefs : laboratoire génial, équipe brillante

En constante évolution, en perpétuelle innovation, les Chiefs affichent un visage toujours aussi conquérant. Avec 11 victoires en 15 matches, Waikato doit pourtant se contenter de la 4e place de la conférence océanienne. Peu importe grâce à l’émergence et la confirmation d’une nouvelle génération et des Tamanivalu, McKenzie, Lowe, Ngatai, Pulu, Sanders, Seu… La saison est déjà réussie.

Équipe-type de la saison : McKenzie ; Pulu, Tamanivalu, Ngatai, Lowe ; (o) Cruden, (m) Weber, Cane, Leitch, Seu ; Bird, Retallick ; Yamashita, Elliot, Graham.

La clef du match : Si les Chiefs veulent mettre la main sur le match, ils devront mettre la main sur le ballon. Facile à dire, compliquer à réaliser. Car pour cela, les Kiwis vont devoir exister dans le secteur de la mêlée et de la touche. Si les Chiefs réalisent ce tour de force, la suite ne devrait être que plaisir et vitesse. Un régal de plus à voir.

Brodie Retallick, deuxième ligne des Waikato Chiefs
Brodie Retallick, deuxième ligne des Waikato Chiefs

Le point faible : Dave Rennie est un entraineur très intelligent qui a décidé de faire tourner son effectif presque toute la saison. Cette politique de rotations a été un formidable moyen de garder tout son groupe sous pression. Mais aussi un problème à plus long terme. Contrairement aux autres franchises, les Chiefs n’ont pas un XV majeur et moins de repères communs. Un point faible à relativiser malgré tout dans la mesure où la plupart des cadres de cette formation sont les mêmes depuis de longues années.

La déclaration : J’ai regardé des highlights, mais je n’ai pas regardé grand chose des Stormers (Aaron Cruden, demi d’ouverture des Chiefs).

Liam Messam, le troisième ligne des Chiefs
Liam Messam, le troisième ligne des Chiefs

L’info en plus : C’est une situation improbable que les médias ont largement relayé. Comme pour Pat Lambie, Liam Messam n’a pas disputé suffisamment de matches de saison régulière pour participer aux phases finales. Une situation d’autant plus étrange que le 3e ligne à accepter de mettre en péril sa saison pour tenter de se joindre à l’aventure olympique. Un choix doublement perdant : les J.O se feront sans lui… Les play-offs du Super Rugby aussi.

Bilan :

Encore une fois, la franchise néo-zélandaise est la favorite d’une rencontre où son adversaire devra sortir un match parfait. SI les Stormers sont capables de battre les Chiefs, il faut pour cela imposer son jeu, ne pas faire d’erreur et compter sur un match un peu bâclé des Chiefs. Un concours de circonstances qui permet d’affirmer que les favoris seront bien les champions 2012 et 2013.

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