Vers un Super Rugby à 18 franchises ?

Par Rugbyrama
  • Craig Clarke  Liam Messam - chiefs brumbies - 3 aout 2013
    Craig Clarke Liam Messam - chiefs brumbies - 3 aout 2013
Publié le Mis à jour
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Les dirigeants de la SANZAR réfléchissent à une nouvelle organisation du Super Rugby, guidée par deux volontés : passer à six franchises sud-africaines, et s’ouvrir sur l’Amérique du Sud, avec l’intégration de deux franchises argentines.

Du nouveau dans le Sud. Toujours soucieux de mobiliser de nouveaux publics, les dirigeants de la SANZAR réfléchissent sérieusement à porter le nombres de franchises engagées dans le Super Rugby à dix-huit, contre quinze à l’heure actuelle (cinq franchises par pays majeur : l’Australie, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande). A première vue, il ne serait pas question d’ajouter d’équipes en Australie : les Rebels de Melbourne ont été crées il y a deux saisons, et les principales villes de Nouvelle-Zélande comptent déjà leur franchise.

En revanche, les dirigeants estiment que l’Afrique du Sud mérite une sixième franchise. De toute évidence, l’improbable formule du "double match de la mort" entre les Lions de Johannesbourg (absents du Super Rugby cette année) et les Southern Kings de Port-Elizabeth (classés derniers, et finalement relégués après leur barrage) a provoqué une grande frustration au pays de Nelson Mandela. "Nous comprenons ce désir émanant de l’Afrique du Sud", reconnaît Greg Peters, président de la SANZAR : "La région des Kings représente 32% des licenciés sud-africains, et 72% d’entre eux sont de couleur. Dans un souci de représentativité, nous comprenons le besoin de six franchises en Afrique du Sud".

Un système en deux poules

D’où viendraient les deux franchises restantes ? De l’Argentine, pays des Pumas qui, l’année dernière, ont intégré le prestigieux Tri-Nations (rebaptisé Rugby Championship pour l’occasion). Face à cette augmentation significative du nombre de franchises, les dirigeants de la SANZAR envisagent de passer à un modèle en deux poules : les dix franchises de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande dans la première, et les six sud-africaines et deux argentines dans l’autre. Une séparation nécessaire pour limiter les trajets éprouvants qui peuvent nuire au spectacle du jeu et perturber l’équité sportive. Le principe favorisant les derbys nationaux (matchs en aller-retour contre les franchises du même pays, contre des matchs simples contre les franchises étrangères) serait conservé. Selon les dirigeants de la SANZAR, cette nouvelle configuration serait prévue à l’horizon 2016.

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