Australie: La problématique Barnes

Par Rugbyrama
  • Berrick Barnes Waratahs Super 15 2011
    Berrick Barnes Waratahs Super 15 2011
Publié le Mis à jour
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L'Australien Berrick Barnes pourrait ne plus rejouer cette saison en Super 15. Victime de deux commotions cérébrales depuis le début de la compétition, il devrait être ménagé en vue de la Coupe du monde. Mais sa participation au mondial néo-zélandais n'est pas encore acquise.

Berrick Barnes, l'ouvreur de la province australienne des Waratahs, doit-il mettre un terme à sa saison dès à présent ? C'est la question du moment de l'autre côté du globe. Le génial trois-quarts qui peut aussi évoluer au centre, bourreau de l'équipe de France en novembre dernier, attire tous les regards et les supporters des Wallabies sont aujourd'hui suspendus à sa décision. Victime de deux commotions cérébrales (contre les Reds puis contre les Brumbies) en l'espace d'un mois, le joueur a avoué avoir du mal à récupérer dans les colonnes du Sydney Morning Herald : "Juste essayer de courir m'a affecté".

Âgé seulement de 24 ans et déjà victime d'une commotion cérébrale en 2009, l'international (31 sélections) est conscient que son retour sur les terrains n'est pas encore envisageable et il pourrait ne plus rejouer en Super 15 cette saison : "Cela a été envisagé car les risques avec les blessures à la tête sont importants, et cela pourrait écourter ma carrière, ce que je ne veux surtout pas", a-t-il avoué.

"Ce n'est pas un sprint"

Les équipes médicales lui interdisent le moindre choc à la tête pendant les prochaines semaines et lui conseillent de rester au repos afin d'éviter une nouvelle blessure qui pourrait lui faire manquer le mondial néo-zélandais en septembre prochain. Un chômage technique qui pourrait être très handicapant en vue de la Coupe du monde mais Berrick Barnes s'interdit un retour précoce au regard des rapports médicaux : "Je ne suis pas stupide. La saison va être longue. Cela ressemblera plus à une course de demi-fonds qu'à un sprint." Néanmoins, l'ouvreur des Waratahs veut consulter un spécialiste dans les prochains jours pour mieux évaluer la durée de son indisponibilité. Et pour l'instant, tout le monde retient son souffle.

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