Votez pour votre charnière préférée - 1/8 (8) Farr Jones-Lynagh vs Pichot-Hernández

Par Rugbyrama
  • Duel Australien-Argentin
    Duel Australien-Argentin
Publié le Mis à jour
Partager :

SONDAGE - Au cous de la crise sanitaire mondiale, qui occasionne l’arrêt des compétitions rugbystiques, Rugbyrama vous propose d’élire votre plus belle charnière internationale, depuis le début de l’ère Coupe du monde. Place au dernier huitième de finale. La paire australienne, formée par Farr-Jones et Lynagh affronte la paire argentine, composée de Pichot et Hernández

Farr-Jones - Lynagh

Les pionniers de cette sélection. Première charnière marquante de l’ère Coupe du monde, Nick Farr-Jones et Michael Lynagh resteront à jamais dans la mémoire collective, suite au titre mondial acquis par l’Australie en 1991. Partenaires à 47 reprises, de 1985 à 1993, ils établiront un record d’associations pour une charnière, en sélection nationale. Depuis, ils ont notamment été dépassés par… George Gregan et Stephen Larkham, l’autre paire emblématique des Wallabies.

Très vite complémentaire et efficace, la charnière aborde la coupe du monde 1987 avec le costume de favori. Malgré l’échec en demie face aux Français, les deux compères apportent bon nombre de certitudes. Farr-Jones dans le dynamisme et dans l’intelligence de jeu, et Lynagh en tant que dépositaire du jeu, alternant à la perfection jeu à la main et au pied, en se montrant également d’une extrême précision dans l’exercice des tirs au but. C’est finalement quatre ans plus tard que l’Australie arrivera à se placer sur le toit du monde. Le demi de mêlée, capitaine immuable de cette équipe, et le demi d’ouverture, impressionnant par sa constance avec l’intégralité des matchs joués durant la compétition, sont essentiels à cette victoire.

Dépourvu de son bras droit, Farr-Jones ayant mis un terme à sa carrière internationale en 1993, Michael Lynagh ne peut emmener son pays plus loin qu’en quart de finale, lors du mondial 1995. Soit le plus mauvais résultat des Wallabies (avec 2007 et 2019). Aujourd’hui au panthéon du rugby australien, les deux joueurs sont, encore aujourd’hui, considérés comme l’une des meilleures associations de l’histoire du rugby.

Pichot - Hernández

Si toutes les grandes nations de rugby ont été représentées jusqu’à présent (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie, France, Angleterre, Irlande, Écosse et pays de Galles), une manquait à l’appel : l’Argentine. Pour former une charnière emblématique des Pumas, la tâche n’était pas aisée. Si à la mêlée le choix se porte forcément sur le "petit Napoléon", Agustin Pichot, pour le poste de numéro 10 de nombreux prestigieux prétendants pouvaient être nommés : Gonzalo Quesada, Felipe Contepomi et enfin Juan Martín Hernández. C’est finalement sur ce dernier que le choix s’est porté.

Tous ces grands joueurs auraient pu être sélectionnés, mais si "El Mago" a été retenu, c’est surtout pour une raison : c’est lui qui a formé, avec Pichot, la charnière des Pumas lors du plus beau parcours en Coupe du monde de l’histoire du pays, avec une 3e place à la clé, lors de la compétition organisée en France, en 2007. Un choix osé de la part du sélectionneur de l’époque, Marcelo Loffreda, alors que le talentueux Hernández était préféré à l’arrière ou au centre dans son club de l’époque, le Stade Français. Mais surtout, Loffreda prenait la décision de le placer exclusivement à l’arrière, avant ce tournoi mondial. Si les deux joueurs se côtoyaient depuis 2003 en club (Pichot évoluant également avec les Parisiens), et en sélection, ils n’ont que très rarement formé la charnière de leurs équipes.

Finalement, ce choix s’est avéré comme une incroyable réussite à l’arrivée. Lors des 6 matchs effectués par l’Argentine, ils ont été associés 5 fois, à l’exception du match contre la Namibie. Pichot, toujours dans ce registre de meneur d’hommes et Hernández avec sa magie ainsi son talent ont permis aux supporters argentins de vivre des émotions uniques, notamment grâce aux deux victoires contre les Bleus (en ouverture et ensuite lors de la petite finale). Une relation, certes éphémère, mais à jamais gravée dans l’histoire.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?