Marty, un an après

Par Rugbyrama
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Le trois-quarts centre de Perpignan, David Marty, retrouve une place de titulaire en Irlande, dimanche, après une tournée de novembre passée sur le banc.

Six essais en six sélections. David Marty, c'était un peu l'arme fatale du quinze de France. Une sorte de Joe Rokocoko à la française, ou un Ronaldo des grandes heures. Il joue, il marque. Il réussit même un doublé au Stade de France face à l'Irlande. C'était lors de sa dernière titularisation. Des statistiques qui laissent rêveur.

Malgré cette insolente réussite, David Marty n'est pourtant pas devenu un cadre de la ligne d'attaque tricolore. Difficile de pousser Yannick Jauzion ou Florian Fritz sur le banc. En novembre, le Catalan doit se contenter des miettes. Trois semaines passées avec les Bleus pour une petite vingtaine de minutes sur le pré. Il porte son total de sélections à huit mais son compteur d'essais est resté bloqué.

Le puncheur de l'Usap n'a pas pu s'exprimer : "J'étais content d'être dans les vingt-deux mais frustré de ne pas jouer". David Marty n'est pas un adepte des long discours. Il travaille dans son coin et prend ce qu'on lui donne. Sans se plaindre, sans traîner des pieds. Dans quels secteurs doit-il progresser pour devenir un concurrent sérieux à la paire toulousaine ? "Me juger, ce n'est pas ce que j'aime le plus. Etre un puncheur, cela a des bons et mauvais côtés. Dans certaines positions, je dois apprendre à être plus posé."

Lors de la tournée du mois de novembre, il n'avait jamais enfilé la tunique de titulaire. "Débuter contre l'Irlande est une très bonne nouvelle. Je vais essayer de bien concrétiser cette occasion." Montrer qu'il a sa place dans le groupe France, qu'il sera un atout lors de la Coupe du monde. Mais débuter le Tournoi en Irlande, à Croke Park, cela ne ressemble pas vraiment à un coup de pouce de la part du sélectionneur : "C'est pareil pour moi. Il faut bien commencer d'une façon ou d'une autre. Ça va être un match à enjeux donc un gros match. Il faudra faire ce que l'on peut pour les contrer." David Marty n'est pas du genre à se poser des questions inutiles. Il préfère l'efficacité à l'analyse, la réalité du terrain aux discussions d'avant-match. Il espère seulement "que ça va marcher", que l'Irlande va encore lui réussir.

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