Simon: "Une année capitale"

Par Rugbyrama
  • Simon
    Simon
Publié le Mis à jour
Partager :

Serge Simon, qui assurait l'interim à la tête de Provale depuis le mois de juin, a été réélu à son poste ce lundi. Le temps que l'ancien troisième ligne international Serge Betsen, nommé vice-président, se familiarise avec les dossiers importants de l'année à venir. Simon dresse un état des lieux.

Pourquoi vous êtes-vous à nouveau présenté à la présidence de Provale ?

Serge SIMON: La réponse est simple: au départ de Mathieu Blin, j'ai pris la charge de la présidence comme le prévoyaient les statuts, jusqu'à l'assemblée générale du syndicat. Nous avons étudié plusieurs candidatures, dont celle de Serge Betsen, et le comité directeur a estimé qu'il n'y avait pour l'instant pas de candidats à même d'assurer la stabilité et le fonctionnement du syndicat. J'ai donc rempilé pour un nouveau mandat. Le temps était très court en fait... Serge est devenu vice-président. Cela lui permettra d'apprendre le fonctionnement de la structure. C'était la voie naturelle pour lui.

Quelle est la feuille de route du syndicat pour les prochains mois ?

S.S.: Les prochains mois seront très importants pour le rugby français, notamment en raison des élections à la FFR et à la LNR. Il va aussi y avoir la renégociation de la convention entre la Ligue et la Fédération, au coeur de laquelle se trouve le statut des internationaux... Il s'agit d'un point primordial, parmi d'autres. Aujourd'hui, on a de plus en plus de questions, et de moins en moins de réponses... C'est une année capitale, qui peut poser les bases du rugby français pour les dix années à venir.

Le Conseil d'Etat vient de rendre un arrêt vous donnant raison dans la dénonciation de la géolocalisation des joueurs par l'AFLD. Avez-vous abordé le sujet au cours de l'assemblée générale ?

S.S.: Oui. Nous avions engagé des recours depuis longtemps pour atteinte à la liberté individuelle et avions été déboutés. Aujourd'hui, le Conseil d'Etat nous a donné raison (lire page 35 de l'édition de lundi de Midi Olympique). C'est une très bonne nouvelle. Provale n'est pas contre la lutte anti-dopage, au contraire, elle est nécessaire et même indispensable. Mais il est plus facile de nous géolocaliser, à l'entraînement ou au stade le week-end. La procédure actuelle est trop lourde: elle demande aux sportifs de planifier leur emploi du temps sur trois mois. Aujourd'hui, c'est un outil à faire tomber les joueurs qui sont de bonne volonté.

Provale avait invité les arbitres à son assemblée générale pour dialoguer. Quel bilan tirez-vous de cette rencontre ?

S.S.: Ce qui ressort, c'est qu'il existe un manque de dialogue flagrant entre les joueurs et les arbitres. Aujourd'hui, chacun est resté sur ses positions mais cette rencontre était positive. Ils ont quand même reconnu avoir beaucoup trop sifflé les mêlées lors des trois premières journées de championnat... Il nous semble préférable que les arbitres discutent avec les joueurs plutôt que les entraîneurs, car entre les deux parties, cela semble compliqué. Nous souhaitons mettre en place un outil de dialogue. Dans les clubs ou ailleurs. Nous allons en reparler mais il est effarant que cela n'existe pas déjà.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?