"Si quelqu'un doute, il n'a pas sa place"... Le Top des déclas du week-end

Mathieu Bastareaud, capitaine du XV de France

Après la défaite du XV de France (14-13) face aux Gallois, Mathieu Bastareaud a laissé parler sa frustration. Malgré sa bonne prestation, le centre toulonnais était remonté contre l’attitude de certains joueurs.

Le capitaine français pointe du doigt le mental des Bleus :

Si quelqu'un doute, il n'a pas sa place.

"Si quelqu'un doute, il n'a pas sa place. Il faut avancer, grandir et vite car dans le rugby de haut niveau il faut être prêt tout de suite."

Maxime Machenaud, demi de mêlée de l’Equipe de France

Même son de cloche pour Maxime Machenaud. Sorti à la 61ème minute, le demi de mêlée du XV de France a manqué à son équipe en fin de match, notamment dans les coups de pied. Pour lui, les défaites serrées ne veulent rien dire :

Nous avons rivalisé face à tout le monde mais ça ne suffit pas, il faut gagner.

"On peut dire qu'on est passé pas loin à chaque fois, mais cela reste des défaites et seules les victoires comptent... Nous avons rivalisé face à tout le monde mais ça ne suffit pas, il faut gagner."

Rory Best, talonneur irlandais

Victorieux de l’Angleterre (24-15), l’Irlande remporte le troisième Grand Chelem de son histoire. Intraitables sur ce match, les irlandais ont parfaitement fêté la St Patrick. Après la rencontre, les joueurs irlandais étaient sur leur petit nuage.

Mais Rory Best, le capitaine du XV du Trèfle, va encore plus loin :

Je crois que remporter quelque chose en tant que capitaine est encore plus spécial.

"Je crois que remporter quelque chose en tant que capitaine est encore plus spécial, c’est quelque chose qui fait rêver. C’est le plus grand moment de ma carrière."

Eddie Jones, sélectionneur de l’Angleterre

Face à l’Irlande, le XV de la Rose n’a pas fait le poids face aux coéquipiers de Sexton. Dominés dans presque tous les secteurs, les Anglais n’ont pas réussi à priver les Irlandais du Grand Chelem.

L’Angleterre n’avait plus connu 3 défaites de suite depuis 2006.

Avec une cinquième place dans le tournoi, la crise couve en Outre-Manche. Eddie Jones demeure déçu mais se projette plus loin :

L’Irlande a été formidable cet après-midi. Ils ont été tout simplement meilleurs.

"L’Irlande a été formidable cet après-midi. Ils ont été tout simplement meilleurs. Nous voulions désespérément gagner les Six Nations, mais tout ce que nous faisons, vise à remporter la Coupe du monde l'an prochain."

Conor O’shea, sélectionneur de l’Italie

Battu sur le fil par l’Ecosse (27-29), les Italiens terminent le tournoi par une troisième cuillère de bois d’affilée. Le capitaine Sergio Parisse a fustigé l’arbitre à la fin de la rencontre.

Mais Conor O’Shea, sélectionneur de l’Irlande, ne préfère pas accabler l’arbitrage mais reste très abattu :

Notre avenir est bon. Je sais où on va.

"Je ne veux pas parler de l'arbitre. Je suis détruit pour Sergio (Parisse), pour les garçons, les tifosi. Aujourd'hui (samedi), j'ai vu une équipe avec de l'expérience mais aussi avec beaucoup de jeunes. Notre avenir est bon. Je sais où on va. Mais aujourd'hui je suis détruit pour eux. C'est dur."

Daniel Brennan, capitaine des Bleuets

Vendredi soir, le rugby français était au sommet au Pays de Galles. Suite à leur victoire face aux Gallois, les Bleuets sortent vainqueurs du tournoi des six Nations, le troisième de leur histoire après 2009 et 2014.

Mais ce n’est pas tout ! Vainqueur des Galloises (38-3), les Bleues ont également remporté le cinquième Grand Chelem de leur histoire. Daniel Brennan voit un avenir radieux pour le rugby français.

Le rugby français n'est pas mort !

"C'est énorme. C'est un honneur pour nous tous. Puis ça montre que nous avons de la ressource... et que le rugby français n'est pas mort !"

Jacky Lorenzetti, président du Racing 92

Menés à la mi-temps (7-14) par le Stade Français, les Racingmen se devaient de changer quelque chose pour remporter le derby francilien. Inquiet de la suite de ce match, Jacky Lorenzetti est descendu dans les vestiaires du Racing pour motiver ses troupes. A sa façon…