Moins de remplaçants : moins de commotions cérébrales ?

  • Rodrigo Capo Ortega (Castres), sorti sur civière après une commotion cérébrale
    Rodrigo Capo Ortega (Castres), sorti sur civière après une commotion cérébrale
Publié le Mis à jour
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Et si on limitait les remplacements ? C'est la proposition de Gareth Davies, président gallois, pour diminuer les risques de blessures et de commotion. Les joueurs seraient, selon lui, forcément moins puissants et moins dangereux s'ils devaient se préparer à jouer 80 minutes.

Et si on limitait les remplacements ? Partout dans le monde, le nombre de blessures générées par le rugby préoccupe les autorités. Gareth Davies, Le président du rugby gallois (et ancien demi d'ouverture international, 21 capes entre 1978 et 1985), estime que limiter le nombre de remplacements pourrait réduire le nombre de blessures.

D'après lui, trop de joueurs sont programmés pour disputer un peu plus ou un peu moins d'une une mi-temps. Il juge que si l'on demandait aux joueurs de jouer 80 minutes sauf blessure, ils seraient obligés de changer de physique, de perdre du poids et donc de limiter la force des impacts... et les risques de commotions cérébrales, le grand fléau du rugby moderne.

Le rugby est totalement différent de ce qu'il était il y a dix ans. Il y a désormais des phénomènes physiques sur le terrain. Mais la plupart des joueurs sont programmés pour tenir 45 ou 55 minutes. Mais si ces joueurs sont sur le pré pour 80 minutes, ils changeront forcément de gabarits pour être plus légers et plus endurants. Les chocs seront moins violents (Gareth Davies)

Les idées de Gareth Davies sont à prendre en compte, évidemment, d'autant plus que dans le passé, les remplacements étaient beaucoup plus limités, ils ont même été longtemps totalement interdits. Ils n'ont été autorisés qu'en 1968 en cas de blessure constatée par l'arbitre et les médecins présents.

Ils ne se sont généralisés qu'à partir de la fin des années 90, à peu près en même temps que le passage au professionnalisme (1995), jusqu'à basculer dans le coaching pur et dur et le rugby à 22 puis à 23 avec même la possibilité pour les joueurs remplacés en première ligne de faire leur retour sur le terrai

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