Coupe du monde 2023 : L'Afrique du Sud marque des points grâce à Pienaar

Par Rugbyrama
  • François Pienaar lors du grand oral à Londres pour la Coupe du monde 2023
    François Pienaar lors du grand oral à Londres pour la Coupe du monde 2023
  • Les vuvuzelas avaient marqué la Coupe du monde de football 2010
    Les vuvuzelas avaient marqué la Coupe du monde de football 2010
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COUPE DU MONDE 2023 - François Pienaar était présent à Londres ce lundi. L'ancien capitaine des Springboks, brillant au moment de défendre la candidature des siens pour 2023, est un indéniable atout pour la délégation sud-africaine.

Afin de défendre sa candidature face au jury de World Rugby, ce lundi, l'Afrique du Sud n'avait pas un, mais deux anciens capitaines des Springboks dans ses rangs. A Londres, l'ex Clermontois John Smit, champion du monde en 2007, était en effet accompagné du légendaire François Pienaar, skipper des Springboks de 1995. Celui-ci, très à l'aise face à la presse, a d'abord mis en lumière "les meilleurs stades de la planète rugby" et un pays d'une beauté irréelle, où les amoureux de balle ovale découvriront les merveilles du littoral, la folie multiculturelle du Cap, les vignes de Stellenbosch ou encore les hauts plateaux du Highveld.

Lors de l'édition 1995, je ne me suis jamais senti en danger et l'on ne peut pas dire que le pays était plus stable à l'époque qu'à l'heure actuelle

Au moment où le vice-président de la république sud-africaine Cyril Ramaphosa lui faisait signe de poursuivre, le capitaine des champions du monde de 1995 confiait même à l'auditoire : "On m'interpelle souvent sur les présumés problèmes d'insécurité liés à l'Afrique du Sud. Mais lors de l'édition 1995, je ne me suis jamais senti en danger et l'on ne peut pas dire que le pays était plus stable à l'époque qu'à l'heure actuelle. Vous savez, nous sommes encore une très jeune démocratie, une république à peine âgée de 30 ans, mais le peuple sud-africain possède une incroyable faculté à se dépasser à l'instant T".

Le Mondial de football 2010 pour témoin

Pienaar a illustré son propos par un exemple plus récent : "Peu avant que ne démarre le Mondial de foot, en 2010, les gens étaient plutôt sceptiques quant à notre sens de l'organisation. Ils disaient : 'vos stades ne seront pas prêts, les joueurs ne seront pas en sécurité, vous avez trop de faiblesses'. Or, ce Mondial en Afrique du Sud fut un évènement magnifique, peut-être l'un des plus beaux de l'histoire du ballon rond ! Si on nous en donne l'occasion, nous ferons de même en 2023".

Les vuvuzelas avaient marqué la Coupe du monde de football 2010
Les vuvuzelas avaient marqué la Coupe du monde de football 2010

Le rêve de Nelson Mandela

Alors confronté par un journaliste britannique à la problématique des quotas et de la représentatitivé des joueurs de couleur en équipe nationale, le vice-président Ramaphosa rétorquait, en conclusion: "En 1995, l'équipe nationale d'Afrique du Sud n'était composée que de blancs (à l'exception de Chester Williams, N.D.L.R.). Celle de 2023 sera multiculturelle, arc-en-ciel et nous vivrons alors le rêve de Nelson Mandela". Chiche ?

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