Les All Blacks sur la route d'un nouveau sacre

  • La joie de Richie McCaw après son essai - Nouvelle-Zélande Afrique du Sud - 13 septembre 2014
    La joie de Richie McCaw après son essai - Nouvelle-Zélande Afrique du Sud - 13 septembre 2014
Publié le Mis à jour
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Même si elle est tombée sur une défense sud-africaine agressive, la Nouvelle-Zélande a assuré l'essentiel (14-10) et prend le large au classement.

Les All Blacks y sont déjà tout près ! En s'offrant la peau des Springboks ce samedi à Wellington (14-10), son troisième succès de rang dans la compétition, la Nouvelle-Zélande a fait un grand pas vers le sacre final de ce Four Nations 2014. Une victoire que Richie McCaw, auteur du seul essai de son équipe (47e) et ses partenaires ont dû aller chercher au bout d'eux-mêmes face aux bulldozers sud-africains, acharnés en défense. Quatre points ô combien déterminants pour la suite du Tournoi puisqu'ils portent l'avance des hommes de Steve Hansen à six longueurs sur le champion du monde 2007. Un abysse, à seulement deux journées du terme.  

Les Springboks vont commencer à maudire les fins de matchs. Crucifiés la semaine dernière par l'Australien Rob Horne, ils ne réussissaient cette fois pas à concrétiser cinq dernières minutes de domination étouffante pour les Blacks, à un souffle de subir une première défaite chez eux depuis 2009… contre l'Afrique du Sud. Poussés dans leurs derniers retranchements, acculés dans leurs cinq derniers mètres et pilonnés par les blindés verts, les Kiwis s'en remettaient alors à leur courage et leur indéfectible rejet de la défaite pour tenir et pousser un grand ouf de soulagement au coup de sifflet final de Jérôme Garcès.

Le mur sud-africain

Si les Neo-Zélandais doivent être un peu agacés de devoir se produire à chaque fois sous la pluie sur leur sol, la météo n'était pas l'unique facteur de l'enrayement du jeu maori ce samedi. Ils se heurtaient tout simplement à un rideau de fer aussi solide que bien pensé qui les poussait à l'échec ou à la faute de main une bonne partie du match, malgré un Ben Smith insaisissable et un Brodie Retallick tellement précieux en conquête. Dans le foulée d'Adriaan Strauss, Eben Etzebeth ou Jan Serfontein, les Springboks mettaient en place avec succès leur stratégie de démonstration de force, malgré un certain nombre de placages manqués et un jeu parfois stéréotypé. Une entreprise qui était proche d'aboutir à l'exploit, notamment grâce à un essai bien construit en première période, conclu par l'ailier Cornal Hendricks (16e).

Il aurait fallu ce petit plus de pragmatisme et de chance pour transformer cette prestation solide et sérieuse en tremblement de terre pour la Nouvelle-Zélande. Cette réussite que les All Blacks, qui restaient sur trente-cinq succès de rang chez eux, savent provoquer même dans les moments critiques. Ils n'ont donc toujours perdu qu'un seul match depuis leur titre de champions du monde en 2011, et devront en perdre deux pour laisser une chance à la concurrence de leur ravir le trophée. Sud-Africains comme Australiens ni comptent certainement déjà plus.

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