Pomarel : "Si ce n’était que moi, il n’y aurait que du rugby à VII"

Par Rugbyrama
  • Rugby à 7 - Frédéric Pomarel (France)
    Rugby à 7 - Frédéric Pomarel (France)
  • La Réunion, championne de France fédéral à 7
    La Réunion, championne de France fédéral à 7
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Présent lors du Med Seven, Frédéric Pomarel, ancien entraîneur de l’équipe de France à 7, profite de ses nouvelles fonctions au sein de la Fédération française de Rugby pour analyser la place du rugby à VII dans le rugby hexagonal.

Rugbyrama : Quelle est la raison de votre présence aujourd’hui ?

Frédéric Pomarel : Tout d’abord je suis venu collaborer pour toute l’organisation de la partie fédérale. Tant bien sûr l’organisation administrative que sportive. Deuxièmement, j’accompagne les équipes d’Outre-mer, parce que je suis en charge du développement du rugby dans cette zone, et c’est une occasion parfaite sachant que toutes les équipes sont présentes aujourd’hui. Et troisièmement, qui aurait pu être la première raison, parce que j’adore le VII bien évidemment, j’ai joint l’utile à l’agréable (rires).

Que pensez-vous du niveau de jeu proposé par les équipes présentes aujourd’hui ?

F.P : Je pense que le rugby à VII évolue d’année en année. On a bataillé très longtemps pour arriver à faire prendre la mayonnaise. On est satisfait de ce genre d’évènement, mais sincèrement, je pensais que l’engouement autour de ce sport irait plus vite. Je pensais qu’après les Jeux olympiques, il y aurait une embellie forte. Elle y est, mais pas à hauteur de ce que j’imaginais. Le VII a pris une place un peu plus importante ces dernières années. On sait mieux organiser les événements, mais ça mérite encore d’être amélioré, tout n’est pas parfait.

La Réunion, championne de France fédéral à 7
La Réunion, championne de France fédéral à 7

Justement ne faudrait-il pas plus que 4 étapes par an pour arriver à faire évoluer ce sport en France ?

F.P : Si bien sûr que si. Personnellement plus il y aura d’étapes plus je serais content, c’est évident. On a toujours des limites économique et politique qui font qu’on ne peut pas aller plus vite que la musique. Si ça ne tenait qu’à moi, il n’y aurait que du VII. Aujourd’hui, il y en a 4, c’est plutôt pas mal, les associations participantes commencent à prendre de plus en plus goût. Quand on voit que ces étapes marchent aussi bien, on veut évidemment en faire plus.

Vous dites que vous aimeriez qu’il n’y ait que du VII, pensez-vous que ce soit l’avenir du rugby et qu’il puisse prendre la place du XV ?

F.P : Je pense que les deux doivent fonctionner main dans la main, que le VII doit trouver une place supérieure de celle d'aujourd’hui. Autant chez les garçons que chez les filles, tant dans la formation que dans la compétition, dans le niveau professionnel et amateur, à l’heure actuelle, il n’a pas la place suffisante. Le VII n’est pas là pour manger le XV, mais il le XV doit lui laisser une place dans le paysage du rugby français. Ce sont différentes sortes du rugby, mais il faut qu’on trouve la bonne équation pour qu’ils cohabitent ensemble, c'est primordial pour les années à venir.

Clément Gay

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