Les temps forts de la première journée

  • Tavite Veredamu a été décisif, lors de la victoire de la France face à l'Australie (22-17), en huitième de finale de la Coupe du monde de rugby à 7 2018
    Tavite Veredamu a été décisif, lors de la victoire de la France face à l'Australie (22-17), en huitième de finale de la Coupe du monde de rugby à 7 2018
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Entre les bonnes ou mauvaises surprises, les montées en puissances, les actions spectaculaires, la première des trois journées de la Coupe du monde de rugby à 7, qui se dispute à San Francisco, a donné lieu à plusieurs moments forts à retenir et de sérieuses tendances à dégager. Les voici.

Les favoris au rendez-vous

Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, les quatre principaux prétendants au titre final sont toujours en course. Du côté des féminines, l’Australie et la Nouvelle-Zélande - respectivement championne olympique et championne du monde en titre qui ont été au coude-à-coude toute la saison pour la première place sur le circuit – n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Les Australiennes ont d’abord dominé la Papouasie Nouvelle Guinée (34-5) avant de battre largement l’Espagne plus tard dans la journée. Quant aux Blacks Ferns, elles ont tour à tour pulvérisé le Mexique (57-0) puis l’Irlande (45-0). Les deux équipes seront logiquement au rendez-vous des demi-finales où elles affronteront la France et les États-Unis.

FT | A hat-trick to @BlydeMichaela has helped the #BlackFerns7s to a 45 - 0 win over Ireland.#RWC7s pic.twitter.com/mGqlrFnScV

— Black Ferns (@BlackFerns) July 21, 2018

En ce qui concerne les hommes, les Sud-Africains, vainqueurs du circuit mondial, n'avaient, comme leurs dauphins fidjiens, qu’une seule rencontre à disputer. Les premiers nommés ont connu beaucoup moins de frayeurs que les deuxièmes, puisqu’ils ont écarté l’Irlande (45-7) avec une maîtrise impressionnante. Un match à sens unique. En revanche, ce fut beaucoup plus complexe pour les champions olympiques. En effet, les coéquipiers de Leone Nakarawa étaient tout simplement accrochés à la pause par le Japon. Ce n’est qu’en deuxième mi-temps qu’ils ont réussi à se libérer pour empiler les essais et prendre le large au score (35-10). En quart de finale, l’Afrique du Sud défiera l’Écosse quand la sélection fidjienne retrouvera l’Argentine sur leur route.

Fragile Angleterre

S’il est un perdant, ou plutôt une grande perdante, sur cette première journée, il s’agit de l’équipe féminine anglaise. En effet, celle-ci s’est fait sortir du tableau principal dès son entrée en lice. Battues par leurs voisines irlandaises (14-19), les Anglaises doivent désormais se contenter du Challenge. C’est un vrai coup dur pour elles même si, huitièmes mondiales à l’issue de la saison, elles ne devançaient leurs adversaires du jour que de trois points au classement.

#England7s beaten by Ireland in #RWC7s opener...

Match report: https://t.co/Kdls4nvyPI pic.twitter.com/snSqoz9rTk

— England Rugby (@EnglandRugby) July 20, 2018

Mais, chez les hommes aussi, l’Angleterre aurait pu vivre une grosse désillusion. En effet, les coéquipiers de Norton, qui ont terminé à une très belle cinquième place sur le circuit mondial, ont battu de peu les Samoans (19-15), dixièmes au même classement. Ils ont dû aller puiser dans leurs ressources pour être au rendez-vous des quarts de finale.

#England7s got their #RWC7s campaign off to a winning start against Samoa overnight and will now face hosts @USARugby in the QF on Sunday at 00:38 BST [LIVE on https://t.co/O0lm7BEt03] ⚡

More ➡ https://t.co/PCy5vNRLgm pic.twitter.com/rayfwBZwNB

— England Rugby (@EnglandRugby) July 21, 2018

La France grande gagnante

Il est toujours bon de le rappeler : si une nation a atteint tous ses objectifs de la journée, c’est bien la France. Depuis l’annonce du tableau, les filles savaient qu’elles devraient écarter le Canada en quart de finale pour conserver l’ambition de terminer sur le podium. Cette même équipe qui les avait privées d’une médaille aux jeux Olympiques de Rio voilà deux ans. Les partenaires de Fanny Horta, même si ce fut dans la difficulté, ont pris une revanche retentissante à San Francisco. Grâce à leur succès (24-19), elles sont entrées dans le dernier carré et affronteront la terrible Australie en demi-finale.

✌? 4 matches, 4 victoires ! Quelle belle journée !#France7Féminines
8e ✅?? 33-7
1/4 ✅?? 24-19#France7
16e ✅?? 50-0
8e ✅?? 22-17#RWC7s #soutiensle7 pic.twitter.com/i7S0komFWS

— France Rugby (@FranceRugby) July 21, 2018

Chez les hommes, l’exploit est encore plus grand. Derrière une saison en tous points frustrante, et finie à la treizième place mondiale, les Bleus ont su se sublimer pour leur entrée dans la compétition. Faciles vainqueurs de la Jamaïque, ils ont ensuite pris le dessus face à l’Australie (22-17), comme ils l’avaient fait lors des JO. Une performance remarquable qui leur ouvre la porte des quarts de finale, où ils affronteront la Nouvelle-Zélande.

Baker et Isles assurent le show

Comment ne pas citer les excellents parcours américains ? Les filles tout d’abord qui ont dominé la Chine (38-7) puis la Russie (33-17) pour se hisser en demi-finale de cette Coupe du monde, où elles seront évidemment outsiders face aux Néo-Zélandaises. Mais elles auront tout un public derrière elles…. Un public qui a apprécié la démonstration de leur équipe masculine. Larges vainqueurs des Gallois (35-0), les Eagles ont impressionné et se posent plus que jamais comme les épouvantails de cette édition 2018 au moment d’affronter l’Angleterre en quart de finale.

Did anyone even see @Carlin_Isles jump in?

You can't. He's too fast.

USA 33-0 WAL#USAvWAL #RWC7s pic.twitter.com/vMxSIVtBMu

— USA Rugby (@USARugby) July 21, 2018

Surtout, leurs hommes forts, à savoir les deux fusées Perry Baker et Carlin Isles, sont bien au rendez-vous. Le premier s’est offert un doublé : d’abord une accélération fracassante le long de la ligne de touche et une course sur 60 mètres, puis un rush de 80 mètres dans la défense adverse. Pour le deuxième, il a clôturé les débats grâce à ses appuis de feu et sa puissance exceptionnelle. Nul doute qu’ils n’ont pas fini d’enflammer l’ATT Park.

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