Mais alors, qui ira aux JO ?

  • L'équipe de France de rugby à 7
    L'équipe de France de rugby à 7
  • Frédéric Pomarel, le coach de France 7
    Frédéric Pomarel, le coach de France 7
  • Jonathan Laugel (à droite) aux côtés de Jérémy Aicardi et Virimi Vakatawa
    Jonathan Laugel (à droite) aux côtés de Jérémy Aicardi et Virimi Vakatawa
  • Stephen Parez et Julien Candelon (France 7) - 13 mai 2016
    Stephen Parez et Julien Candelon (France 7) - 13 mai 2016
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JEUX OLYMPIQUES - En attendant l'annonce de la sélection des douze représentants (et deux réservistes) de l'équipe de France pour les Jeux de Rio le 11 juillet prochain, les 19 Bleus ont deux tournois outre-Manche pour gagner leur place dans l'avion ou tenter de bousculer la hiérarchie. Entre les 14 contractuels de la FFR et les 5 renforts du Top 14, l'ambiance reste pourtant des plus saines.

Ils sont 19 sur la ligne. Ils ne seront que 12 dans le dernier avion vers le Brésil, accompagnés de deux réservistes. L'heure de la sélection des représentants de l'équipe de France de rugby à 7 pour les Jeux Olympiques approche. Moins de deux semaines. Dix jours, même... Le 11 juillet prochain, le staff des Bleus Sevens statuera définitivement et annoncera sa décision. La sentence sera irrévocable à moins d'un mois du retour de l'ovalie dans le giron de l'olympisme. On a nos idées, concède l'entraîneur Frédéric Pomarel. Elles évoluent à la marge quand on voit certaines choses.

2 week-ends de tournoi avant la liste

En ce tout début juillet, tout n'est donc pas encore fait. Deux dates doivent donner les toutes dernières indications nécessaires à l'encadrement tricolore. Ce vendredi matin, les Bleus du 7 ont justement pris la direction de l'Angleterre, où ils enchaîneront ce week-end un tournoi amical dans la capitale londonienne avec le Grand Prix du circuit européen à Exeter une semaine plus tard. Les idées du staff s'y affineront. Elles étaient déjà assez claires avant et elles s’éclaircissent de plus en plus, nuance le Lotois Pomarel.

Frédéric Pomarel, le coach de France 7
Frédéric Pomarel, le coach de France 7

Et le technicien de reconnaître : Mais sincèrement, le groupe est très homogène, bien plus que ce que je ne l'imaginais. Même s'il y a toujours de la compétition en interne, l'état d'esprit n'a rien de malsain depuis l'attaque de la prépa, le 6 juin dernier. Non, il n'y a pas d’agression, pas de mauvais coup sur le terrain, rigole Julien Candelon. Honnêtement, sur le plan collectif, à aucun moment je ne sens un mec qui joue une carte individuelle et qui se pose la question à l’entraînement. Irréprochable, finalement, et idéal pour la communication sur le terrain.

L'annonce comme premier objectif avant Rio

Ce qui se retrouve aussi dans l'implication de l'ensemble des acteurs. Le meilleur moyen d'éviter de réfléchir selon Jonathan Laugel : Une sélection pour les JO approche, tu as la blessure en tête, mais est-ce que ça veut dire que tu dois tout faire à 50% pour ne pas te blesser et prendre le risque que quelqu’un te passe devant ? Moi je pars dans l’idée de tout faire à fond pour, quoi qu’il en soit, n’avoir aucun regret. Penser à Rio n'est pas (encore) à l'ordre du jour, même pour l'un des hommes de base du système français, dans le combat comme dans les airs.

Jonathan Laugel (à droite) aux côtés de Jérémy Aicardi et Virimi Vakatawa
Jonathan Laugel (à droite) aux côtés de Jérémy Aicardi et Virimi Vakatawa

La question pourrait en revanche être abordée différemment pour les renforts du Top 14, qui ont forcément pris le train en court de route. Même si Fulgence Ouedraogo et Marvin O'Connor (arrivés le 27 juin à Marcoussis) ont participé à la qualification aux Jeux, alors que Jean-Pascal Barraque, Sofiane Guitoune et Arthur Retière ont eux intégré brièvement le groupe en court d'année, ces cinq-là savent qu'ils ont du retard sur une bonne partie des contractuels de la FFR. Mais ils ne tergiversent pas pour autant.

Des renforts du Top 14 venus sans rien à perdre

Les mecs sont là pour certains depuis plus de quatre ans et ils se sont gagnés la place aux JO, assume le Bordelais Guitoune, qui avoue en avoir parlé avec Huget ou Fofana pendant le Mondial. Mais en venant de l'extérieur justement, on y pense moins que ceux qui sont là toute l’année. Après, c'est sûr qu’une fois là-dedans, t'es quand même pris par le jeu donc tu donnes le meilleur de toi-même. J’ai envie de faire partie de cette aventure. On donnera tout sur les tournois à venir, on sait qu'ils seront décisifs. Rien à perdre, tout à gagner. Malgré le vécu commun désormais conséquent du groupe à plein temps, et l'appréhension de certains à le rejoindre, l'intégration se passe toujours aussi bien.

Stephen Parez et Julien Candelon (France 7) - 13 mai 2016
Stephen Parez et Julien Candelon (France 7) - 13 mai 2016

Pourtant, au sein des 19, un socle s'est depuis un moment dégagé, à l'image d'un 7 de départ réellement conforté au Paris Sevens. La troisième place à domicile a même globalement assuré une place dans l'avion à certains d'entre-eux, que ce soient les facteurs X Vakatawa et Bouhraoua, ceux qui les mettent dans les meilleures situations comme Barry, Parez et Candelon, ou encore les combattants qui gagnent ou assurent les ballons, dont Laugel, Dall'Igna ou encore Lakafia. Derrière eux, les Aicardi et autres Valleau ont aussi montré à quasiment chaque sortie qu'on pouvait compter sur eux. Même si aucun n'avoue stresser, les dernières places vont coûter cher.

Les 12 possibles selon nous : Dall'Igna, Laugel, Parez, Bouhraoua, Barry, Vakatawa, Candelon, Lakafia, Aicardi, Inigo (ou Retière), Ouedraogo (ou Cler), Valleau.

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