​La ruée de San Francisco

  • Teaser for the Rugby World Cup Sevens
    Teaser for the Rugby World Cup Sevens
  • Jerome DARET
    Jerome DARET
  • David Courteix
    David Courteix
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De vendredi à dimanche, l’édition 2018 de la Coupe du monde à 7 se tiendra à San Francisco. Ce sera le sommet de la saison, deux ans après les JO de Rio. Côté français, si les garçons sortent d’une année décevante, et devront réaliser un exploit pour briller, les filles peuvent légitimement viser une médaille.

Ce vendredi, sur la mythique côte ouest - et plus exactement à San Francisco - les équipes de France à 7 vont entamer leur rêve américain. Deux ans après les jeux Olympiques de Rio, place à la Coupe du monde de San Francisco. Depuis mardi, et après une semaine de préparation à Santa Cruz, la délégation tricolore a pris ses quartiers dans la plus tendance des cités californiennes, à quelques kilomètres du légendaire Golden Gate Bridge, mais surtout de l’AT & T Park, théâtre de cette édition 2018 planté sur la baie la plus séduisante des États-Unis, là où évolue d’ordinaire l’équipe de baseball des Giants.

Dans cette enceinte de 42 000 places, les hommes dirigés par Jérôme Daret et les filles guidées par David Courteix tenteront de relever le défi d’une vie. Toucher le dernier carré serait un exploit pour la formation masculine, laquelle ne s’est invitée qu’une fois en quart de finale de la Cup (tableau principal) à Cape Town, sur les dix étapes du Sevens.

Sur les neuf autres, les garçons ont été reversés dans le tableau secondaire qu’ils ont remporté à quatre reprises. Voilà qui explique leur treizième place mondiale à l’issue de l’exercice 2017-2018, derrière l’Écosse ou l’Espagne… "Ce n’était pas une saison évidente, confiait récemment Manoël Dall’Igna, l’un des tauliers du groupe. On est en reconstruction". Avec un effectif en partie neuf, qui a besoin de repères. Derrière les JO, où les Bleus avaient fini septièmes après avoir été battus par le Japon en quart, les résultats probants tardent à arriver.

Les derniers sont même inquiétants. Mais, avec le retour de Bouhraoua, l’avènement de Bly, les exploits de Veredamu ou l’assurance de Barraque, les coéquipiers de Pierre-Gilles Lakafia veulent croire au miracle. "Nous sommes capables de faire un coup sur un tournoi", assure Dall’Igna. Choisir celui-ci serait une belle idée. Pour cela, il faudra battre la Jamaïque en match préliminaire pour retrouver ensuite l’Australie, une équipe que la France avait battue au Brésil. En cas de succès, elle se hisserait alors en quart de finale, sûrement contre la Nouvelle-Zélande…

Le podium, c’est l’objectif fixé, Horta

Clairement, les meilleures chances hexagonales se trouvent du côté des filles. "Elles vont aborder la compétition avec un esprit de gagnantes dont on doit s’inspirer", avoue d’ailleurs Jérôme Daret. Il faut dire qu’elles se sont hissées à la troisième place mondiale cette saison. Elles ont même atteint la finale de l’une des cinq étapes, à Kytakyushu au Japon (battues par les Blacks Ferns), et les demi-finales à Langford et Paris.

Jerome DARET
Jerome DARET

Une médaille est donc envisageable. "Chaque rencontre sera éliminatoire et il faudra tout donner pour aller au bout, ne cache pas Montserrat Amédée. Nous sommes concentrées pour battre ce qui se fait de mieux sur la planète 7". à savoir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, grandissimes favorites. Sans oublier le Canada, bête noire des Bleues qui les avaient écartées à Rio ou récemment à Paris, et qu’elles devraient croiser dès le quart de finale. "On se focalise sur trois ou quatre équipes que l’on peut potentiellement affronter mais on va voir ça au fur et à mesure, détaille Fanny Horta. Notre groupe a beaucoup progressé cette année, jusqu’à finir troisième du circuit. à San Francisco, on va savoir où on en est, on va voir quelle est notre place. Nous, on la voit sur le podium. C’est l’objectif fixé".

Puis d’ajouter : "On est là aussi pour s’amuser. Ce jeu demande tellement d’énergie qu’il faut s’éclater ensemble pour gagner". Surtout dans un pareil cadre. David Courteix résume ainsi : "C’est le grand événement de la saison, d’où l’immense fierté de défendre nos couleurs".

David Courteix
David Courteix

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