L’année de Toulouse

Par Rugbyrama
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Le Stade toulousain aura dominé le rugby de la tête et des épaules en 2008. Champion de France, finaliste de la Coupe d'Europe, Toulouse a réalisé l'une de ses plus grandes saisons. Pourra-t-il faire mieux en 2009? La question se pose au moment où les reg

Un regard sur les chiffres et l'impression d'une année hors norme pour le Stade toulousain s'en trouve confirmée. Sur les 45 matchs joués en 2008 du 1er janvier au 21 décembre dernier, la troupe à Guy Novès a connu la défaite seulement dix fois. Près de 78% de victoires pour une domination incontestable du rugby national. Seul le Munster, mais aussi Leicester en match de poule, sont venus se mettre en travers de la route des Toulousains vers les sommets européens. Et encore, il ne leur a manqué que trois points pour dominer la Red Army.

"2008 a été un millésime exceptionnel. Il nous sera impossible de faire aussi bien en 2009," avertit Guy Novès depuis le coup d'envoi de la saison 2008-2009. Mais force est de constater que les siens n'ont pas du tout perdu le rythme! Après treize journées de Top 14 et quatre journées de Coupe d'Europe, le Stade ne s'est incliné que deux fois. La moyenne passe alors à 88% de victoire. Tout simplement incroyable. "Après une saison excetpionnelle, nous sommes toujours dans la même dynamique : volonté de gagner, d'excellence. J'avais peur d'une décompression mais nous l'avons évitée," constate Guy Novès dans le long entretien qu'il a accordé lundi dernier à Midi Olympique.

Novès: "Le sport n'est pas une série de victoire"

L'apport de Yannick Bru, nouvel entraîneur des avants, de Byron Kelleher ; les complémentarités des joueurs qui font que même en l'absence de Vincent Clerc, l'effectif ne perd pas en qualité... ; l'éclosion de joueurs comme Maxime Médard ; l'incroyable qualité de ce groupe où se côtoient aujourd'hui les meilleurs demi d'ouverture et de mêlée du Top 14 : Kelleher donc, mais aussi Elissalde, Michalak et Skrela... Rien n'est dû au hasard. Surtout pas au Stade toulousain qui termine l'année sur une série en cours de 13 victoires de rang. Un record absolu.

"Mais le sport ne se résume pas aux séries de victoires, reprend Guy Novès dans Midi Olympique. Le problème du rugby français c'est que tu es jugé sur un match. Or on sait très bien qu'avec des équipes aussi proches les unes des autres, on peut perdre. C'est la permanence de ces résultats qui reflète le travail d'ensemble du club, notre richesse. Regardez comment Clermont, malgré deux saisons exceptionnelles, dans des circonstances particulières - reprise tardive, blessures - se retrouve en difficulté en Coupe d'Europe et peine à coller aux quatre premières places en championnat. Regardez comment Biarritz a basculé. Nous nous sommes toujours là. Chuter arrivera par la force des choses. Mais cette régularité est la véritable évaluation du système Stade toulousain. On ne va jamais tout maîtriser. Mais ce qui me plaît c'est que le Stade toulousain monte toujours en puissance quand arrivent les phases finales. Il gagne, il perd, mais il est là."

Une année exceptionnelle s'achève donc pour le Stade toulousain, mais il est possible de faire encore mieux en 2009 et comme le dit le slogan du club haut-garonnais : tendre vers l'excellence.

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