Les petites phrases de 2010

Par Rugbyrama
  • Saint-André - Mourad Boudjellal - Toulon - 30.07.2010
    Saint-André - Mourad Boudjellal - Toulon - 30.07.2010
Publié le Mis à jour
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Malgré le professionnalisme et la langue de bois de rigueur, le monde du rugby a toujours droit à quelques déclarations bien senties. Et l'année 2010 n’a, encore une fois, pas dérogé à la règle grâce notamment à Mourad Boudjellal mais aussi Sébastien Chabal, René Bouscatel ou Emile N'Tamack.

Imanol Harinordoquy (Troisième ligne Biarritz, Midol du 15 janvier) : "Je n’arrive toujours pas à aimer les Anglais et franchement, ils me le rendent bien".

Brian O’Driscoll (Centre du Leinster, Midol du 8 février) : "Je suis de ceux qui pensent qu’une fois que la France est sur sa lancée, elle est innarêtable. Elle est sûrement la meilleure équipe du monde".

David Attoub : (Pilier Stade français, Rugbyrama, 4 mars) : "Si je suis reconnu coupable, il n'y a pas de problème à prendre une sanction, mais il faut rester dans le sportif. Là, les juges sont allés au-delà. Ils ont voulu me briser. Je suis écœuré. Il y a dix ans, quand les joueurs étaient suspendus, ils pouvaient continuer à travailler. Aujourd'hui, le rugby est notre métier. Je crois que les gens n'ont pas compris, cela nous fait manger. je suis le premier rugbyman à avoir été pris sur une photo. Il n'y en a qu'une et l'expert a annoncé qu'elle portait sur 25 millièmes de secondes. Cela prouve qu'il s'agissait d'un temps réflexe et non d'un geste intentionnel".

Julien Audy (Demi de mêlée de Montauban (à cette période), Rugbyrama, 1er avril) : "Le groupe essaie de ne pas trop y penser mais le problème, c'est qu'il y a beaucoup de "on dit". Des choses sortent dans les articles, dont nous ne sommes même pas au courant... Nous en parlons souvent entre joueurs. Mais nous sommes très solidaires, comme nous l'étions déjà l'an dernier. Nous tentons de nous focaliser sur le sportif et de faire confiance à l'administratif".

Mourad Boudjellal (Président de Toulon, Midol du 19 avril) : "Le risque de faire signer Wilkinson ? Il n’y en avait aucun. Si l’on connait Jonny, on sait qu’il y a deux solutions. Soit son mauvais karma le poursuit et il se blesse, on savait qu’il ne ferait pas creuser le trou de la sécurité sociale. Tandis que s’il jouait, on savait qu’il serait au niveau. Dans ce cas là, il ne coûterait pas cher. Mais j’avais l’intime conviction que je couterais moins cher à la sécurité sociale que le remboursement des vaccins commandés par Roselyne Bachelot. Dans le monde de l’entreprise, quand on fait ce genre d’erreurs, on nous interdit ensuite de gérer. Dans celui de la politique, ce n’est pas le cas. Là, je viens de me faire une nouvelle amie…"

Jalil Narjissi (Talonneur d’Agen, Midol du 3 mai) : "C’est la fin d’une maladie. Le SUALG est guéri. C’est même difficile à réaliser et d’imaginer que personne ne puisse nous enlever ce bonheur".

Aurélien Rougerie (Centre de Clermont, Midol du 31 mai) : "J’ai regardé quelques-uns de mes partenaires. Certains étaient au bord des larmes. Floch m’a regardé avec des grands yeux tout bizarres. J’avais compris qu’on avait gagné et j’avais envie d’extérioriser ma joie. J’avais envie à la fois de crier et de pleurer".

Serge Milhas (Entraîneur de La Rochelle, Midol du 4 juin) : "Nous avons 100% de chances de redescendre".

Emile N’Tamack (Entraîneur XV de France, Midol du 18 juin) : "Je n’accepte pas la démission".

Florian Fritz (Centre de Toulouse, Midol du 28 juin) : "Sur le bilan de nos dernières confrontations avec l’Argentine, on ne peut que s’incliner. Il faut arrêter de dire que nous sommes meilleurs qu’eux. Si ça tourne si souvent en leur faveur, c’est peut-être qu’ils sont supérieurs".

Mourad Boudjellal (Président Toulon, Midol du 12 juillet) : "J’ai cherché à développer une économie qui corresponde à la réalité toulonnaise. A chacun évidemment de le faire en fonction de ses moyens. Mais ce n’est pas parce qu’Albi a des limites de développement que je dois me limiter…"

Carl Hayman (Pilier de Toulon, Midol du 19 juillet) : "Je n’ai pas peur des mêlées du Top 14. Pousser chaque week-end face à des gauchers qui voudront ma peau est un défi très excitant".

Gerhard Vosloo (Troisième ligne de Brive, Midol du 19 août) : "Sur un terrain, c’est la guerre. Moi, je ne connais plus personne".

Sébastien Chabal : (Troisième ligne du Racing-Metro, Midol du 1 novembre) : "Je ne suis pas un people. Parce qu’un people aime se montrer, s’exposer. Moi, je suis tout le contraire. J’aime la discrétion".

Mourad Boudjellal (Président de Toulon, Rugbyrama, 19 décembre) : "Les joueurs du Munster nous avaient nargués chez eux en disant que nous étions une équipe de mercenaires, ne marchant qu'à l'argent. On verra donc comment fonctionne cette équipe, financée actuellement par le FMI..."

René Bouscatel (Président Toulouse, Rugbyrama, 20 décembre) : "Je constate que le rugby écossais n’est pas au niveau du rugby français. Je ne veux pas faire injure mais je ne crois pas que Glasgow ne réalise le préjudice financier. Ce n’est pas la même chose qu’au match aller où il y avait 2.500 personnes. Là, nous avions prévu 18.500 spectateurs. A Toulouse, un match c’est un évènement, une économie. Je parlerais même d'un refus de jouer de la part de Glasgow. Nous ne pouvons que déplorer un certain amateurisme de Glasgow mais aussi de l’ERC quant à cette situation (par rapport au double report de Toulouse-Glasgow NDLR)."

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