Lafond : "On n’a plus le temps de parler, il faut agir et agir vite"

  • Pro D2 - Pierre-Philippe Lafond (Montauban)
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PRO D2 - Arrivé dans l'urgence pour remplacer David Gérard à la tête de l'équipe montalbanaise, Pierre-Philippe Lafond détaille les enjeux des prochaines semaines pour Montauban. Il dit aussi compter sur son expérience au club pour inverser la tendance.

Vous remplacez David Gérard à la tête de l'équipe professionnelle. Quel est votre sentiment ?

C’est une mission que les présidents et que Johan (Dalla Riva, NDLR) m’ont confié. Cette mission, c’est celle du maintien de l’USM. Aujourd’hui, malheureusement, nous sommes derniers du championnat, sur une série de quatre défaites d’affilée. Il faut basculer sur du positif dès vendredi. Je suis concerné à fond par cette mission-là et je remercie Johan et les présidents d’avoir pensé à moi et de m’avoir confié cette mission. C’est un grand signe de confiance, je vais essayer d’en être digne.

Qu'avez-vous fait depuis votre arrivée ?

J’ai commencé par voir le staff dimanche. Nous sommes dans le bateau maintien et là, il n’y a plus le temps de se regarder. Il faut être ensemble, il faut travailler fort pour pouvoir avancer et se sortir de cette nasse. Aussi bien au niveau du staff que des joueurs, c’est l’union sacrée. On n’a plus le temps de parler, de se poser 40 000 questions. Il faut agir et agir vite. Et ça commence à chaque séance d’entraînements pour être prêts vendredi soir contre Massy.

Vous avez vécu notamment une finale d'accession avec l'USM. Est-ce que votre connaissance du club est importante ?

J’ai eu la chance de vivre de très grands moments dans ce club, aussi bien en tant que joueur que d’entraîneur. Je pense que j’ai du sang vert et noir, je considère le club comme une partie très importante de ma vie. Je suis Sapiacain. Mais si j'ai eu la chance de jouer des phases finales avec l’USM, j’ai aussi joué le maintien. Je sais ce que les joueurs vivent, cette situation, je l’ai déjà vécue en tant que joueur et en tant qu’entraîneur. Il faut casser cette mauvaise dynamique.

Comment faire ?

Gagner vendredi. Je l’ai dit ce matin au joueur et hier au staff : j’ai totalement confiance en eux. Il y a toutes les qualités dans ce groupe pour pouvoir inverser la vapeur. Il faut travailler dur. Les séances de lundi ont été bonnes, les joueurs sont investis, impliqués, ont mis beaucoup d’engagement. Tout n’était pas parfait mais on va continuer à travailler.

Le match contre Massy va vite arriver...

Tout passe très vite. J’aimerais avoir des journées de 35h et des semaines de douze jours mais ce n’est pas possible. On travaille dans l’urgence, on est dans l’urgence.

En ce qui concerne le staff, rien ne bouge ?

Je fais totalement confiance au staff, on s’est fixé un nouveau cap, je m’appuierai à fond sur eux, je connais leurs compétences. Je sais qu’ils vont faire qu’on va sortir de la nasse. Quantitativement, on a vraiment un gros staff et si on s’en sort, c’est qu’on aura réussi l’union sacrée. Tout seul, je n’arriverai à rien, mais ensemble on peut le faire.

Qu'est-ce qui doit être travaillé en priorité ?

Il y a la dimension physique que les joueurs vont continuer de travailler. Mais il y a aussi le mental. Il faut que l’équipe bascule. C’est le cerveau qui contrôle le corps et la fatigue musculaire ne doit pas prendre le pas.

Dernier, Montauban n'est pas pour autant décroché au classement. Une remontée est envisageable rapidement ?

J’ai eu la chance d’entraîner l’USM il y a trois ans, et il y a une chose que je n’ai pas changée c’est le match par match. On va me dire que ça fait footballeur mais je vais citer Diego Simeone : le match le plus important, c’est celui qui arrive. Et le plus important qui arrive, c’est Massy. Et après il y aura Colomiers, et après Vannes. On est focus sur du court et moyen terme dans ces prochaines semaines.

Le match contre Massy est décisif ?

Samedi matin, il fera jour et on continuera à avancer. On ne va pas mourir vendredi soir. On est conscient de l’enjeu, mais il restera vingt matchs derrière.

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