Marques : "Nous avons envie d’écrire l’histoire du club…"

  • Pro D2 - Samuel Marques, demi de mêlée de l'US Carcassonne
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  • Pro D2 - Samuel Marques (Carcassonne)
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PRO D2 - Alors qu’il ne manque qu’un point à Carcassonne pour s’assurer une place dans le top 6, le demi de mêlée audois Samuel Marques revient sur la victoire face à Bayonne, évoque le dernier voyage à Béziers et se projette sur d’éventuelles phases finales.

Qu’est-il ressorti de l’analyse du match contre Bayonne, jeudi dernier ?

Nous avons joué à quatorze, il faut retenir le caractère que l’équipe a montré avec beaucoup d’envie. Malgré ce carton rouge, nous n’avons rien lâché et nous avons répondu présent. Nous avons bien fêté ça, car ce fut une belle victoire. Nous avons repris l’entraînement lundi après-midi, sur une semaine assez normale. Mardi, on s’est entraîné toute la journée puis mercredi, nous aurons la mise en place.

Le lendemain, comment avez-vous accueilli la victoire de Provence à Oyonnax ?

C’est sûr qu’on aurait aimé être tranquille avant la dernière journée, mais on va aller à Béziers comme sur tout le reste de la saison. Nous avons joué tous nos matchs à fond et on le fera de nouveau, jeudi, en essayant de ramener quelque chose de là-bas. Nous sommes maîtres de notre destin.

Il vous faut un point pour vous qualifier. Dans quel état d’esprit le groupe est-il ?

On sort d’une belle victoire face à Bayonne, donc on est bien ensemble. Nous avons envie d’écrire l’histoire du club. Nous n’y sommes pas encore. Il nous reste ce match. On connaît les Biterrois, c’est un derby, donc ça va s’annoncer rude, mais on sait ce qu’il nous faut. On y va pour faire le maximum.

On suppose que vous n’allez pas juste viser un bonus défensif…

Non, ce serait trop dangereux. On y va pour jouer un match de rugby et, comme tout compétiteur, on y va pour ramener le maximum de points. On ne peut pas se contenter de viser un bonus, ce serait trop risqué.

Quelle sera, selon vous, la clé pour essayer de battre Béziers ?

Il ne faudra pas s’échapper. Certes, les Biterrois n’ont plus rien à jouer, mais il y a beaucoup de mecs sur le départ. Une page se tourne pour certains, il y a des départs à la retraite. Ça va être un match avec beaucoup d’engagement. C’est à nous de, déjà, répondre présent. Si on ne répond pas présent, ça peut faire mal à l’arrivée.

Pro D2 - Samuel Marques (Carcassonne)
Pro D2 - Samuel Marques (Carcassonne)

Même si vous n’êtes pas encore qualifiés, vous êtes, aussi, à un point de la quatrième place, synonyme de barrage à domicile. Y pensez-vous ?

Nous ne sommes pas maîtres de notre destin sur cette quatrième place. On va se concentrer sur notre résultat et on fera les comptes à la fin. Si on arrive à se qualifier, on sera déjà très content.

Réalisez-vous, en interne, que vous êtes à 80 minutes d’écrire une belle page de l’histoire de Carcassonne ?

Obligatoirement, c’est dans les têtes. Tout le monde nous en parle. Après, c’est quelque chose qu’il faut qu’on arrive à mettre de côté sur 80 minutes. Nous sommes à un match d’écrire une page de l’histoire du club, mais ça ne va pas être facile. On sait où on met les pieds, on sait à quoi s’attendre et on va mettre les ingrédients nécessaires pour répondre présent.

Vous êtes arrivé cette année au club. Comment décririez-vous ce groupe ?

Il y a un très bon groupe de jeunes, qui sont là depuis quelques années. C’est toujours plus facile de dire ça comme nous sommes cinquièmes aujourd’hui, mais c’est vrai que le groupe vit hyper bien. On s’est construit au fur et à mesure de la saison et on ne lâche rien. C’est la force de ce groupe. Humainement, c’est une très belle aventure.

Vous êtes cinquièmes en ayant un des plus petits budgets de la division…

Ça montre pas mal de choses… On est cinquième, mais on peut se retrouver septième vendredi. On fera les comptes à la fin de la saison régulière, et après, on prendra et on ira partout où il faut aller sans pression.

Il se dit que votre équipe pourrait être sacrément pénible à jouer si elle parvient à se qualifier pour les phases finales, car elle n’aurait alors rien à perdre. Qu’en pensez-vous ?

Les équipes nous le diront, mais c’est vrai qu’on risque de jouer avec une pression moindre, car nos objectifs sont atteints. Maintenant, quand tu es en phase finale, le but est d’aller chercher le bouclier. On verra, mais on ne lâchera pas le morceau et on s’enverra comme on le fait depuis le début de l’année.

Personnellement, êtes-vous satisfait de votre saison ?

Oui, forcément. J’ai la confiance des coachs, c’est beaucoup plus facile. Le groupe me suit, c’est une belle année. Elle le sera encore plus si on arrive à se qualifier. Je suis venu ici pour chercher ce côté humain et j’ai été plus que servi.

De par votre expérience, vous allez avoir un rôle important à jouer, dans les prochaines semaines, si Carcassonne se qualifie. Comment l’appréhendez-vous ?

Maintenant, j’arrive à prendre pas mal de recul. Ma carrière est derrière moi. J’appréhende ces matchs avec beaucoup moins de pression qu’avant. C’est peut-être une force, aussi. Je crois que les mecs arrivent à comprendre que le rugby, c’est important, mais qu’il y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie. Il faut savoir faire la part des choses. Certes, c’est notre métier, mais ça reste notre passion. Quand on arrive à faire la part des choses, des fois, c’est encore plus facile.

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