Sonnes : "Il va falloir que les dirigeants se posent les bonnes questions et c’est normal"

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Régis Sonnes (Agen)
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Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Les vieux démons sont réapparus du côté agenais en ce début de saison. Et cela s’est confirmé contre Bourg-en-Bresse. Régis Sonnes est quant à lui plus que jamais en danger, même s’il ne partira pas de son propre chef.

Des larmes, des regards dans le vide, des mines abattues… Que cela soit dans les tribunes ou sur le terrain, le constat était rude à l’issue de la rencontre. C’est d’ailleurs avec les yeux embués et énormément d’émotion que Régis Sonnes s’est présenté en conférence de presse à l’issue de la rencontre. "Cette défaite (24-28), je ne l’explique que sur le plan technique ce soir. On perd le match sur les ballons portés."

Alors forcément, la première question qui s’est posée, c’est quid du staff lot-et-garonnais qui était particulièrement en danger ? Comme il l'a pu, Régis Sonnes a répondu et ne s’est pas échappé : "Quand on perd, le staff est visé, c’est normal. Alors il va falloir que les bonnes questions se posent (entre dirigeants, N.D.L.R.). Moi, je ne baisserai pas les bras. Pas avec un club comme Agen." Avant de conclure cette parenthèse en répondant clairement à la question suivante : serez-vous le manager du SUA lundi ? "Je ne sais pas, ce n’est pas moi qui décide." Autant dire qu’à l’issue de ce match, il fait peu de doute que Jeff Fonteneau va procéder à un changement de staff. Ou au moins de manager. Car les résultats ne sont jamais arrivés.

Match imperdable

Dans cette rencontre, les Lot-et-Garonnais sont longtemps restés devant. Et c’est bien ce qui a posé problème selon Loris Zarantonello. "Pour tout vous dire, lorsque l’on menait 14-3, je pensais que nous allions tenir le score. Mais nous n’avons jamais eu l’habitude d’être devant. Avec la pression du public en plus, on s’est écroulé."

Le piège s’est refermé sur le Sporting mais au-delà de la défaite, c’est le contexte qui devient très pesant. "Je suis triste pour tout le monde. La ville, les joueurs, le club, tout le monde", regrettait Régis Sonnes.

Reste qu’à l’heure actuelle, les regrets s’accumulent. Et ce, depuis plus d’un an et demi. Un sentiment de honte s’est même installé dans les tribunes lorsque nous croisions certains supporters.

Alors que le SUA semblait parti pour une belle rédemption à l’issue de trois matchs amicaux convaincants, le voilà retombé dans ce cauchemar. "Nous sommes repartis dans la même spirale que l’an dernier", confirmait Loris Zarantonello. Et c’est bien là le plus inquiétant : le soldat SUA se perd, et son capitaine Sonnes ne devrait pas tarder à quitter le navire.

Par Mathieu Vich

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