Perpignan fait le trou, Colomiers avec les honneurs

  • Pro D2 - Jeronimo De La Fuente (Perpignan) contre Colomiers
    Pro D2 - Jeronimo De La Fuente (Perpignan) contre Colomiers
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PRO D2 - Dans le choc de la 17e journée de Pro D2, le leader catalan n’a pas tremblé à domicile (28-12) et enregistre une neuvième victoire en dix matches. Mais l’Usap pourra regretter d’avoir laissé échapper le point de bonus offensif dans les dernières secondes, face à une formation columérine qui n’aura pas démérité.

Perpignan-Colomiers, voilà un grand classique du championnat de France de Pro D2 depuis plusieurs saisons désormais. Moins d’un mois après leur dernière confrontation en Haute-Garonne (victoire de Colomiers 23-18), les deux formations se retrouvaient à Aimé-Giral, ce jeudi. Sur leurs terres, les Sang et Or ont pris le meilleur. Voici les enseignements de cette rencontre.

Malgré un bonus offensif oublié, Perpignan s’envole en tête

La soirée aurait pu être parfaite, mais un petit grain de sable a finalement enrayé la victoire à cinq ponts qui se dessinait pour l’Usap. Après avoir mené 28 à 0, Perpignan a manqué de jus après l’heure de jeu. Subissant les offensives adverses et manquant cruellement de discipline. Avec trois cartons jaunes encaissés, et une fin de match subie à treize contre quinze, les Catalans ont finalement craqué. Une première fois, sur un essai de pénalité. Puis une seconde, après la sirène, au terme d’une nouvelle épreuve de force. Alors qu’ils avaient décroché le bonus offensif dès l’entame de la seconde période, les joueurs de Patrick Arlettaz l’ont laissé filer. Anecdotique pour la majorité du vestiaire sang et or. "C’est frustrant. Mais après, il faut savoir savourer cette victoire. Il est clair qu’on voulait le bonus mais il faut aussi savoir savourer. Ne pas vouloir toujours plus, plus, plus. Il faut être conscient que le championnat est relevé. On a gagné ce soir, c’est le gros point positif surtout", se contentait le pilier Quentin Walcker. "On en est à la troisième victoire d’affilée au mois de janvier. C’était un bloc assez difficile avec beaucoup de déplacements et la réception de Colomiers, qui est quand même la quatrième équipe du championnat. Pour l’instant, on s’en sort bien", positivait également Gérald Bastide, l’entraîneur de la défense catalane.

Oublier ce petit accroc de fin de match, grâce à ce nouveau succès, le neuvième sur les dix dernières rencontres, Perpignan poursuit sa course effrénée en haut du classement. Avant les autres matches de la 17e journée, l’Usap est confortablement installée dans son fauteuil de leader. Avec huit points d’avance sur Vannes, son dauphin, mais surtout dix-sept unités de marge sur le premier barragiste, Biarritz. Alors que le mois de janvier s’annonçait décisif pour les Sang et Or, ces derniers sont en train d’assumer pleinement leur statut de favoris. Une dernière performance, à Montauban dans une semaine, et l’Usap sera très proche de la vérité…

Impuissant, Colomiers voyage à vide

En face, Colomiers n’a pas à rougir de sa prestation face au cador perpignanais. Les hommes de Julien Sarraute se sont montrés les plus entreprenants, ce jeudi à Aimé-Giral. Mais malgré une possession et une occupation à leur avantage, les Haut-Garonnais ont manqué de réalisme. Tout l’inverse de leurs adversaires. Avec un effectif légèrement remanié, les coéquipiers de Mihai Macovei ont été constants de la première à la dernière minute et peuvent se satisfaire d’une fin de match à leur avantage. "Ce soir, on a vu une équipe de Perpignan qui confirme bien son statut de leader. Une équipe très réaliste qui a concrétisé ses temps forts, notamment en première période. Ils viennent deux fois chez nous, et ça fait deux essais. La vague s’est ensuite inversée en seconde période, surtout en fin de match. On a réussi à prendre le dessus. Nous avions à coeur de mettre l’accent sur la défense. De bloquer tous les lancements offensifs de l’Usap. Je crois que les joueurs ont résisté un bon moment, mais cela nous a amené à faire quelques erreurs défensives ensuite. On est satisfait de cet investissement quand même. À côté de ça, on peut être aussi déçu de certains aspects défensifs qui nous ont amenés à prendre des points", résumait l’entraîneur des avants Fabien Berneau, au coup de sifflet final.

Malgré ce visage combatif, Colomiers enchaîne une quatrième défaite consécutive à l’extérieur. Surtout, et une fois n’est pas coutume, la formation haut-garonnaise repart sans le moindre point d’un déplacement. Ce n’était plus arrivé depuis le premier match de la saison, à Valence-Romans (32-19). Mais pour Colomiers, la course aux phases finales ne se jouait pas sur le terrain d’Aimé-Giral. La venue de Biarritz à Michel-Bendichou, dans une semaine, s’annonce décisive.

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