Beauxis (Oyonnax) : "Se qualifier était notre premier objectif"

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PRO D2 - Grâce à son succès ce vendredi face à Mont-de-Marsan (33-27), à Charles-Mathon, Oyonnax a officiellement validé son billet pour la phase finale. Non sans difficulté. Mais les Oyomen vont se satisfaire de ce premier objectif rempli dans leur saison, deux journées avant la fin et avec encore cette possibilité d’aller chercher un barrage à domicile.

Comme un ouf de soulagement général, voilà l’atmosphère qui régnait dans les travées de Charles-Mathon, quelques minutes après ce succès acquis sur le fil par les Oyonnaxiens. Car ils doivent leur salut face aux Montois grâce à un essai de Tony Ensor à la 78e minute, sur une longue action à devoir remonter tout le terrain et ce après avoir passé quasiment toute la seconde période en étant mené au score. Les sourires étaient donc perceptibles sur les visages des Haut-Bugistes, et Lionel Beauxis a fait part de sa satisfaction, tout en voyant désormais plus loin pour Oyo.

Qu’est-ce que l’on peut vous dire ? Ouf ?

Lionel Beauxis : Oui, on peut… (sourires). C’est une victoire à l’arrachée. Comme on en a un peu trop l’habitude cette saison à la maison où on se rend la tâche compliquée. On est tombé sur une belle équipe de Mont-de-Marsan qui jouait sa survie dans la Pro D2. Ce fut un match dur mais on a su trouver les ressources sur cette dernière action pour aller chercher la victoire.

Cette dernière action amenant l’essai témoigne d’une force de caractère !

L.B : On travaille à l’entrainement pour cela. On sait très bien que l’on a du mal à domicile. On ne va pas se le cacher. On sait très bien que les matchs se jouent sur 80 minutes et on n’a rien lâché. Je crois que c’est l’une des seules fois du match où l’on a réussi à écarter le ballon pour aller jusqu’au bout… On a réussi à trouver de l’avancée et avec les soutiens, on a réussi à marquer cet essai collectif.

Quand vous vous retrouvez menés et que vous retombez dans certains travers constatés lors de quelques matchs à domicile, est-ce que le doute s’installe ?

L.B : Forcément que l’on y pense. On se dit que le scénario se répète alors que, pourtant, ce n’est pas faute d’en parler et de débriefer chaque semaine. L’important c’est de faire comme on a fait ce soir (vendredi, ndlr), c’est-à-dire croire en nous. C’est vrai que l’on a eu du mal dans les zones de marque et c’est ce qui nous a fait un peu défaut ce soir. Sans parler des sorties de camp qui n’ont pas été très bonnes, sauf cette dernière… Mais on n’a rien lâché, on est resté concentré. Ça nous a souri.

Vous êtes du coup dans votre objectif annoncé de début de saison, à savoir officiellement qualifiés car assurés de terminer dans les six premiers.

L.B. : Voilà, dans la douleur mais on y est (sourires). C’est le premier objectif !

Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

L.B. : C’était notre objectif minimal. Maintenant, il nous reste deux matchs pour aller chercher un quart de finale à domicile.

Du coup, n’y a t-il pas une forme de pression qui s’échappe ?

L.B. : Je ne l’ai pas senti. On est toujours motivé. C’est bien de s’être qualifié mais quand on a une victoire comme celle de ce soir, on reste exigeant. On n’est pas spécialement satisfait bien que l’on soit très content d’avoir gagné. C’est un vrai soulagement pour nous. Mais en phase finale, on sait très bien qu’avec un match comme celui de ce soir, cela sera très compliqué de les gagner. Il nous reste du travail et deux matchs de saison régulière pour aller chercher quelque chose. On garde toujours un peu de pression et le calendrier n’est pas simple.

Tout au long de la saison, on entend souvent la fameuse phrase "match après match". N’êtes-vous pas obligés de regarder plus loin cette fois-ci ?

L.B. : Si on veut aller chercher un quart de finale à domicile, on est obligé de regarder match par match (rires). Et l’on fera le décompte des points à chaque fois. Après, c’est sûr que si l’on veut vraiment réaliser l’objectif suprême, il n’y a plus de questions à se poser et il faudra gagner tous les matchs jusqu’à la fin.

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