Le Stade aurillacois, doyen de la Pro D2

Par Rugbyrama
  • Maxime Petitjean (Aurillac) - août 2017
    Maxime Petitjean (Aurillac) - août 2017
  • Jean Monribot (Bayonne) face à Aurillac - 4 juin 2016
    Jean Monribot (Bayonne) face à Aurillac - 4 juin 2016
Publié le Mis à jour
Partager :

PRO D2 - Depuis qu’elle s’appelle Pro D2 et la saison 2001-2002, la deuxième division française a connu très exactement 45 clubs différents passer puis repartir, à l’échelon du dessus ou du dessous. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde sur les 21 saisons de Pro D2, le stade Aurillacois en a disputé 20. Une histoire d’amour qui dure.

On l’aime ou on la quitte. La Pro D2 à l’habitude de voir ses protégés partir pour souvent revenir. Pour certains, l’objectif en deuxième division est de revenir dans l’élite, pour d’autres de parvenir à y rester. Ce sont 45 clubs différents qui sont passés par là et parmi eux beaucoup de brillants élèves du Top 14 y ont fait leurs classes comme le Racing, Montpellier, Toulon ou Lyon. Sans oublier le champion d’Europe en titre, La Rochelle qui y a disputé 11 saisons entre 2002 et 2014. En bas du classement, et plus récemment des équipes comme Massy et Bourg font aussi l’ascenseur avec l’étage du dessous.

Au milieu de tout ce remue-ménage il y a une exception : le Stade aurillacois. La Pro D2, qui existe depuis 21 saisons, a vu le club cantalien y évoluer pendant 20 ans. C’est le club emblématique de ce championnat avec 593 rencontres jouées. Les Cantalous avaient délaissé leur amour lors de la saison 2006-2007 pour revenir un an plus tard avec le titre de champion de France de fédérale 1. Derrière, pour compléter le podium, on retrouve Mont-de-Marsan avec 18 saisons, Colomiers et Béziers, eux, ont joué 15 saisons en Pro D2.

Maxime Petitjean et Jean Alric : facteur X

Aurillac a connu son apogée dans ce championnat en 2016 avec une finale perdue contre Bayonne, match qui aurait enfin pu faire découvrir les joies du Top 14 aux Cantalous. Car même si ce club historique a connu l’élite et le Top 16 par le passé, les Aurillacois n’ont jamais eu le droit de goûter au Top 14. Mais les Rouge et Bleu ont pris goût à la Pro D2, constamment dans les clubs avec les plus petits budgets de la compétition, les Aurillacois réussissent chaque année l’exploit de conserver leur place. Notamment grâce à un Jean Alric souvent forteresse imprenable. Pour rappel, Aurillac possède le record d’invincibilité à domicile en Pro D2 avec 35 victoires consécutives entre novembre 2014 et janvier 2017.

Jean Monribot (Bayonne) face à Aurillac - 4 juin 2016
Jean Monribot (Bayonne) face à Aurillac - 4 juin 2016

Forcément le club détient un autre record de ce championnat. C’est avec évidence et sans concurrence que Maxime Petitjean qui a évolué 8 ans sous le maillot rouge et bleu est le meilleur buteur de l’histoire du championnat avec 2465 points inscrits, loin devant Antoine Lescalmel (2217 points). À l’image du club qu’il a servi, l’ouvreur, qui fait maintenant parti du staff toulonnais, est le joueur emblématique de cette Pro D2. Pour ce qui est des marqueurs d’essais c’est Benoît Lazzarotto qui est en tête avec 70 essais marqués dans l’histoire de la compétition. Mais le club aurillacois observe tout de même deux de ses joueurs bien placés dans le classement, Fero Lasagavibau est quatrième (47 essais, dont 21 avec Aurillac) juste devant l’inoxydable Albert Valentin et ses 45 essais sous le maillot cantalien.

Le Stade Aurillacois continuera sans doute de faire les beaux jours de ce championnat, au moins pour la saison qui arrive, même si le club peine à retrouver le haut du classement et est plus habitué à jouer le maintien sur les dernières saisons.

Par Pierre Magne

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?