Le BO sans eau ni électricité ?

Par Rugbyrama
  • Pro D2 - Jean-Baptiste Aldigé (Biarritz)
    Pro D2 - Jean-Baptiste Aldigé (Biarritz)
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - A Biarritz, la mairie a annoncé aux dirigeants du BOPB qu'elle n'avait pas renouvelé les contrats d'eau et d'électricité d'une partie du stade Aguilera. Il va faire tout noir, on dirait...

Vous avez probablement compris que les relations entre la mairie de Biarritz et le BOPB sont pour le moins houleuses, à tel point que ces dernières semaines, Jean-Baptiste Aldigé a annoncé à son édile Maïder Arosteguy sa volonté de délocaliser la structure professionnelle du club dans une autre région, et très possiblement dans le Nord de la France. La piste "Lille grande métropole", certes refroidie par les dernières déclarations de Martine Aubry au sujet de ce qui deviendrait alors la première franchise du rugby professionnel français, est ainsi loin d'être morte. Dans ce cas, est-ce pour hâter Aldigé dans son projet de déménagement que début mars, la mairie de Biarritz lui fit parvenir le présent courrier ?

Au fil de celui-ci, signé de la main de madame Arosteguy, on apprend donc que la ville avait demandé en février 2021 aux patrons du club biarrot de régler eux-mêmes "les contrats de maintenance et des fluides" de la tribune Blanco (l'eau et l'électricité pour parler clairement) et, n'ayant pas eu de retour de la part d'Aldigé et ses collaborateurs, les "contrats arrivant à échéance en décembre 2020" n'ont pas été "renouvelé" par la mairie.

Si dans la majeur partie des clubs de rugby, ces factures sont intégralement prises en charge par les municipalités, il semblerait que la mairie de Biarritz, en guerre ouverte avec les Gave et Jean-Baptiste Aldigé, ait décidé par le biais de ces deux courriers de précipiter un divorce à bien des égards inéluctable. Hélas, si le BOPB et la mairie campent sur leurs positions, si aucune des deux parties ne renouvelle à terme les contrats, il se pourrait bien que l'école de rugby du BO n'ait ni eau ni électricité, au jour où reprendront les entraînements. Au bout du bout, on empruntera au film "Rrrr" la chute de cette bafouille : "Il va faire tout noir ! -Ta g... ! "

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